Le député Alain Logbognon était devant la presse, au nom de “l’Alliance du 3 avril”, le jeudi 27 juillet 2017 dans les locaux de l’Assemblée nationales à Abidjan-Plateau, pour présenter une charte dite “du pardon et de la réconciliation.
16 “considérant que” pour planter le décor et les motifs, 3 objectifs énumérés et un tableau de 3 colonnes réservé aux éventuels signataires dans lequel on lit “nom et prénom, signature et contact”, ainsi se présente sur deux pages la ” charte du pardon et de la réconciliation ” que propose l’Alliance du 3 avril.
Dans son contenu, cette feuille de route de la réconciliation rappelle le parcours de la Côte d’Ivoire au plan des crises depuis 1958. Elle s’attarde sur les solutions trouvées par les dirigeants d’alors pour surmonter ces mauvaises passes. Le message profond de cette charte est : l’amnistie. Amnistie pour les prisonniers. Amnistie pour les bourreaux encore dehors.
L’ex-ministre ivoirien des sports insiste dans sa déclaration préliminaire sur les 3 dernières lois amnisties prises dans le pays, notamment, celles du 21 décembre 1998 après le boycott actif, du 8 août 2003 pour les événements de 2000 à 2002 et celle du 12 avril 2007 à la fois pour les événements de 2002 et avril 2007.
En signant cette charte, les populations soutiendraient cette idée. ” La charte est soumise à la signature de ceux qui soutiennent l’initiative du pardon et de la réconciliation. Elle vise à faciliter le pardon de la nation à ses citoyens détenus, et -ou-en exil à la suite de la crise postélectorale”.
Pour atteindre cet objectif Alain Logbognon souhaite ” l’aide du gouvernement, des députés, de toutes les associations de victimes et des partis politiques “.
Chris Monsékéla