Les étudiants du Réseau du Grand Nord souhaitent s’impliquer dans la lutte contre le changement climatique. Le samedi 20 juillet 2024, ils se sont réunis à l’American Corner du campus 2 de l’université Alassane Ouattara de Bouaké pour le lancement officiel de la première édition des “Journées écologiques de l’étudiant ivoirien“.
Cette initiative, placée sous le thème “changement climatique et développement durable face aux défis de la protection de l’environnement“, vise à sensibiliser et à mobiliser les étudiants en faveur de la protection de l’environnement et du développement durable, tout en les encourageant à participer aux programmes de protection de la nature, à la lutte contre la pollution et à l’amélioration de la qualité de vie.
Lors de ce lancement, le président du Réseau, Soro Dotehé Roland, a souligné que cette activité est la contribution des étudiants à la préservation de l’environnement.
« Il est urgent d’agir face au changement climatique qui est un enjeu national majeur. En tant que jeunes étudiants, il est primordial que nous apportions notre contribution, car nous sommes l’avenir du monde. Les questions environnementales et écologiques sont des défis pour l’avenir. La première édition concernera les régions du Gbêkê, du Tchologo et du Poro. Au cours de ces tournées, plusieurs ateliers de formation sur l’écologie et l’employabilité des jeunes seront organisés, ainsi que des séances de plantation d’arbres », a-t-il déclaré.
Au cours d’un panel, les étudiants ont été informés sur les problématiques environnementales et ont été encouragés à adopter des pratiques durables et à s’engager activement dans la protection de l’environnement. Pour le panéliste, le Docteur Coulibaly Yaramoussa, historien et enseignant-chercheur à l’Université Alassane Ouattara, les étudiants doivent s’approprier leur culture pour lutter contre le changement climatique.
« Nous devons nous rappeler que les cultures africaines nous ont déjà donné des indices pour préserver la biodiversité. Dans nos villages, nous avons des forêts sacrées et nos ancêtres savaient déjà qu’il était important de reboiser, sans avoir besoin d’aller à l’école. Les Africains doivent s’approprier leur culture, en prenant ce qui est bon pour construire l’avenir de demain », a-t-il souligné.
Nambacéré Joël