Dix centrales syndicales évoluant en Guinée ont exigé mardi 26 janvier 2016 du gouvernement de diminuer le prix du carburant à la pompe 8000 GNF et 3500 francs guinéens.
Se fondant au prix actuel du baril du brut sur le marché international qui se situe à moins de 27 dollars, les syndicalistes trouvent “anormale” que les guinéens continuent de payer le même prix que celui de 2014 alors que le baril était 70 dollars.
“Aujourd’hui, pendant que le prix du baril est à son plus bas niveau, il n’est point besoin de démontrer que l’application de la flexibilité du prix des produits pétroliers est une nécessité pour la classe ouvrière guinéenne et les populations laborieuses”, selon une déclaration syndicale, lue mardi en conférence de presse à Conakry.
Considérant “cette injustice, cette haine viscérale à l’endroit des dix centrales, considérant le caractère sensible du carburant dans notre pays et la parodie des négociations tripartites déjà engagée au détriment des consommateurs et usagers”, les centrales signataires de la déclaration demandent: “l’abaissement du prix du litre du carburant à la pompe à 3500 GNF afin d’alléger effectivement et de façon substantielle le panier de la ménagère”.
Dans leur plate-forme, les centrales exigent aussi, “l’arrêt de la campagne gouvernementale de discrimination, de désinformation, d’exclusion et de déstabilisation des centrales syndicales guinéennes; la finalisation et la prise en charge de la nouvelle grille salariale des agents de l’État, des retraités de l’État dans le budget 2016 et la valorisation de leurs pensions dérisoires; ainsi que des mesures d’accompagnement suite au relèvement et à la création des taxes dont, la TVA sur la farine, le riz, l’huile, le sucre… et les divers impôts de l’État”.
Aliou BM Diallo
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DIALLO Mamadou Aliou BM