Zoumana Bakayoko, président de Siguilolo FC de Seguela (à 478 km d’Abidjan) a soutenu jeudi 13 août 2020 que le choix de son club (Ligue 2) pour les élections à la présidence de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) demeure le candidat Sory Diabaté.
Il a fait cette déclaration devant une population mobilisée à la salle de réunion de la préfecture de la localité . « Nous avons toujours besoin de vous. C’est grâce à vos conseils que notre club est monté en Ligue 2. On ne change pas une équipe qui gagne. Vous serez élu car c’est le souhait de toute la population. Que Dieu vous accorde la chance »
Il a ajouté : « Le président Sory Diabaté était là en tant que vice-président. Maintenant il nous faut lui confier la présidence. Nous devons faire de lui le nouveau patron du football ivoirien ».
Les préoccupations du président Zoumana Bakayoko et des responsables des clubs de Division Régionale et de District ainsi que des autres sportifs de la région, ont trait à la réfection de la pelouse du stade principal Losseni Soumahoro, au football des jeunes, aux conditions de travail des techniciens.
Le candidat Sory Diabaté a répondu à ces préoccupations, en indiquant : « Notre objectif est de rattraper le retard de notre pays en terme de trophées en bâtissant un football fort et des équipes nationales fortes. Dans notre équipe je suis le capitaine et non le patron. Je connais le leadership. J’ai toujours été capitaine dans mon parcours ».
Il a mis l’accent sur la qualité d’une candidature : « Celui qui conduit un projet est la première garantie d’un dossier. On n’occupe pas des postes de responsabilité pour des cartes de visite. L’expérience est une chance mais l’ancienneté n’est pas une expérience. Pour le service du football ivoirien je suis prêt. J’ai beaucoup aidé au développement du footbal en Afrique ».
L’ancien président de l’Entente Sportive de Bingerville (ESB) a fait savoir que son projet est l’oeuvre d’une forte équipe de financiers. Il a conclu ses propos en ces termes : « Nous acteurs du football, nous nous connaissons. Je ne suis pas un candidat de circonstance ».
Adou Mel (Envoyé spécial)
