Le magazine Jeune Afrique à paraitre en kiosque le lundi 18 juin 2017 accorde une grande interview à l’ancien président Ivoirien Henri Konan Bédié, par ailleurs président du PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire.
L’homme y revient sur l’une des questions qui font l’actualité des Ivoiriens en ce moment ; à savoir la succession d’Alassane Ouattara en 2020.
Alors que pour certains les jeux en 2020 semblent se jouer entre, peut-être, des probables candidats du Rdr dont l’actuel Premier ministre, Amadou Gon ou un candidat issu du PDCI et Guillaume Soro, le président du PDCI, Henri Konan Bédié croit que le débat est clos.
Répondant à la question du confrère sur le possible accord existant entre le président Alassane Ouattara et Guillaume Soro, l’octogénaire, est catégorique : « Il porte sur celle de 2030. Guillaume Soro n’est pas excessivement ambitieux. Il n’est pas intéressé par les élections de 2020. Il me l’a dit. Il est jeune et a le temps d’attendre. Il est bien là où il est. Il est président de l’Assemblée nationale, ce qui est une très bonne position. Et ça, c’est un accord entre Alassane Ouattara et moi-même, qui sommes responsables des deux plus importants partis de Côte d’Ivoire ».
Cette sortie du président du Pdci, même si elle ne met pas fin au débat, devrait avoir le mérite de clarifier les choses pour Guillaume Soro et ses lieutenants : en 2020, s’ils veulent le pouvoir, ils doivent se la jouer à la Macron, étant entendu qu’en 2030 on ne voit pas au nom de quoi , et sur la base de quoi une promesse faite 20 ans plutôt, pourrait être opposée aux électeurs.
Si l’on s’en tient au mouvement, « l’Alliance du 3 avril », lancé récemment à l’Assemblée nationale par ses proches avec en tête, le député de Fresco Alain Lobognon, l’on peut répondre par l’affirmative.
Chris Monsékéla