La Pologne a remporté son deuxième titre mondial de volley-ball messieurs, quarante ans après le premier, en dominant le Brésil, triple tenant du titre, 3 sets à 1 (18-25, 25-22, 25-23, 25-22), dimanche sur son sol à Katowice. Les Polonais prennent leur revanche sur les Auriverde qui les avaient battus en finale du Championnat du monde, il y a huit ans à Tokyo.
En brisant la suprématie des Auriverde, les Polonais ont fait vibrer tout un peuple dans ce pays où le volley est roi. En plus des 12.000 spectateurs massés dans la Spodek (« soucoupe » en Polonais) Arena, des milliers d’autres assistaient à la rencontre, en dehors de la salle, devant un écran géant.
1. Pologne 2. Brésil 3. Allemagne 4. France 5. Russie 6. Iran 7. Canada, Etats-Unis 9. Finlande, Serbie 11. Argentine, Cuba 13. Italie, Bulgarie 15. Australie, Chine 17. Belgique, Corée du Sud, Mexique, Venezuela 21. Cameroun, Égypte, Porto-Rico, Tunisie
Le match avait bien débuté pour l’équipe du pays hôte, qui avait réussi à prendre rapidement un avantage notable sur une attaque de sa gâchette Mariusz Wlazly (9-5). « Les Brésiliens ne sont que des humains, ils ne tiendront pas le choc », hurlait alors le speaker au public.
Mais, à ce moment précis, les triples champions du monde ont enclenché la vitesse supérieur pour refaire leur retard et repasser devant leurs adversaires. En contrant Klos, Lucas creusait l’écart (16-11) pour son équipe qui allait faire fructifier son avance jusqu’au bout du set (25-18).
Les Polonais sortaient de leur torpeur dans la deuxième manche pour déferler sur des Auriverde dont les attaques ne passaient plus.
Mais largement devant au score (17-11), les hommes de Stéphane Antiga connaissaient subitement un passage à vide. Les Brésiliens saisissaient l’occasion pour inscrire une série de six points d’affilée conclue par le virevoltant Wallace (17-17).
Portée par un Mika déchaîné dans ce set et aidée par un contre, plein d’autorité de son capitaine Michel Winiarski, intervenu au à point nommé (23-21), le Pologne allait faire la différence.
Le match devenait de plus en plus serré mais la Pologne arrivait à tirer son épingle du jeu dans les moments cruciaux. Mika, encore lui, trouvait la diagonale (24-23) et derrière, Lucarelli expédiait son smash en dehors du terrain (25-23).
Dans le dernier acte, les Brésiliens semblaient être capable de provoquer un tie break après une bonne inspiration de Lucarelli (17-20). Mais la Pologne, encore, allait les faire craquer.
afrikipresse avec rfi