Suite à la volonté des leaders politiques de l’opposition guinéenne d’organiser des journées “villes mortes” les 30 et 31 mars 2016, la Direction Générale de la Police Nationale qui dit avoir été informée par voie de presse, annonce des mesures dissuasives.
Dans une déclaration radiodiffusée, elle informe les citoyens que des dispositions ont été prises pour “assurer la sécurité et la quiétude sociale à Conakry et à l’intérieur du pays au cas où des loubards chercheraient à semer des troubles”.
“Toute personne appréhendée en train d’empêcher la circulation et de déranger la quiétude sociale de quelle que manière que ce soit, sera arrêtée et traduite devant les tribunaux compétents”, a prévenu le Directeur de la police, Bangaly Kourouma.
Pour sa part, le Haut commandant de la gendarmerie guinéenne a déployé des agents sur le terrain, occupant tous les carrefours stratégiques des différents axes routiers de la ville (Ratoma, fief de l’opposition) notamment.
“Nous nous sommes dit que peut-être que ceux qui ont déclaré la ville morte vont rester chez eux. Donc, nous gérons les grands carrefours puisque, chaque fois qu’il y a des villes mortes ou des manifestations, il y a d’autres qui ont d’autres intentions qui n’ont rien à voir avec la journée ville morte et les manifestations”, a déclaré à Afrikipresse le porte-parole de la gendarmerie, Commandant Alpha Barry.
Pour l’heure (7h35) aucun incident n’a été signalé. Les citoyens vaquent à leurs occupations.
Sur la route le Prince, même si des véhicules et engins à deux roues font la navette, la circulation est fluide par rapport aux jours ordinaires.
Les leaders de l’opposition , par ces journées villes mortes , entendent “protester contre le refus du gouvernement de baisser le prix du carburant à la pompe” .
Aliou BM Diallo