Une jeune aspirante à la profession de journaliste, en stage professionnel à Sweet Fm, une station radio à capitaux privés du groupe Canal 2 International basé à Douala, a été déshabillée sur les ordres d’une autre femme, qui s’est présentée comme Directeur général adjoint, par les éléments de la gendarmerie chargée de la sécurité de l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de la capitale économique du Cameroun (dans la zone de Yassa). L’information a été rendue publique par le chef de chaîne Clarence Yongo le 14 juin 2016, à travers une manifestation d’exaspération des journalistes de la ville de Douala.
La journaliste-stagiaire , nommée Jacky Tchamko, s’était rendue dans l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Douala (L’HGOD), pour mener une enquête sur des bébés retenus à la couveuse dudit centre hospitalier, pour faute de paiement des frais d’hospitalisation par les génitrices.
Informée de la présence « irrégulière » de la journaliste dans les couloirs de l’hôpital, l’une des hauts responsables a fait appel à la brigade de gendarmerie de Yassa. Interpellé la journaliste, a été par la suite déshabillée sur ordre d’une autre dame occupant le poste de Directeur Général adjoint à l’HGOD, qui prétextait que la concernée aurait dissimulé les bandes enregistrées dans ses organes intimes.
Irrité par ce comportement des journalistes basés à Douala se sont levés ont manifesté le mardi 14 juin 2016 pour exprimer leur mécontentement , devant les services du Tribunal de première instance de Douala.
Au même moment, Denis Nkwebo, le président du syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC), a intenté procédure judiciaire contre l’hôpital. Un procès qui bénéficiera de la solidarité et du soutien de cinq avocats qui ont déjà saisi le dossier a précisé Denis Nkwebo.
Cet épisode triste de l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Douala, intervient au moment où les rapports entre médecins et public, sont les moins fructueux, après l’affaire de Monique Koumatekel, la femme morte en couche dans l’enceinte de l’hôpital Laquintinie de Douala, en mars 2016 dernier.
François Essomba