Le Nigeria et le Burkina Faso ont été contraints de partager les points au sortir de leur opposition ce mercredi 11 mai 2022 dans le cadre de la 2ème journée de la poule B du tournoi qualificatif des U20. Quatre acteurs donnent leurs avis sur ce match.
–Brama Traoré (Sélectionneur du Burkina Faso)
Nous avons eu droit à une bonne rencontre. Elle a été difficile pour nous mais nous avons effectué une bonne entrée. Durant les 30 premières minutes, nous avons cherché nos marques mais par la suite, nous nous sommes ressaisis en les acculant jusqu’à obtenir l’égalisation. Le Nigeria est une bonne équipe. Contre le Ghana ce sera une sorte de finale pour les deux équipes. Le fait d’avoir un point ne nous met pas à l’abri. Le Ghana est technique mais nous avons des armes que nous allons utiliser pour le contrer.
–Tertius Bagré (Attaquant Burkina Faso)
Nous avons essayé de donner le meilleur de nous-mêmes. Nous avons encaissé des buts sur des erreurs individuelles en défense mais cela va nous servir. Nous sommes des guerriers. A chaque fois que nous étions menés, nous avons été motivés pour aller à l’égalisation. Nous avons voulu gagner les trois points mais le seul point n’est pas à négliger.
-Landa Bosso Isah (Sélectionneur du Nigeria)
Le match a été difficile. Nous avons voulu la victoire mais le Burkina Faso a opposé une farouche opposition. L’approche du match contre le Ghana est différente de celle contre le Burkina Faso. Nous avons su gérer les deux oppositions. L’essentiel était la qualification. La blessure de notre joueur a quelque peu cassé le moral de mes joueurs mais nous les avons motivés. Nous pensons à la demi-finale qui est d’un autre niveau.
–Oluwatosin Adegbite (Défenseur Nigeria)
Nous avons lorgné les trois points du match mais nous nous contentons d’un nul ce qui est une bonne chose. Le Burkina Faso était toujours revenu au score ce qui prouve qu’il en voulait terriblement. L’essentiel était d’éviter la défaite. Nous avons été victimes du jeu physique des Burkinabè alors que les Ghanéens étaient techniques.
Propos recueillis par Adou Mel, envoyé spécial à Niamey (Niger)