Après le report de la Can 2022 à 2024 en Côte d’Ivoire, le champ institutionnel qui dirige le football mondial constitué de la Fifa, l’Uefa, et de la Caf est déjà au cœur des revendications. Il s’agit des joueurs africains, professionnels qui évoluent dans les clubs européens.
En 2024, ces joueurs se trouvent en butte à un front de refus de leurs employeurs européens. Il faut dire sincèrement que la Can 2024 en Côte d’Ivoire coïncide avec les différentes compétitions majeures européennes, de la Fifa et l’Uefa. Particulièrement, les championnats nationaux, la ligue européenne, la coupe de la conférence.
Des moments très réputés des clubs européens et leurs dirigeants, européens des footballeurs africains. Ce qui est sûr, il y aura brouille entre les nations africaines, l’Uefa, la Caf et la Fifa. Déjà, le président de l’équipe italienne de Naples s’est prononcé. Sa position de principe ressemble à un affrontement avec les pays africains. C’est clair.
Pour l’Italien, aucun joueur africain de la Naples ne quittera le club pour rejoindre son pays pour disputer la Can. Dans ce dossier, des dérives possibles pointent à l’horizon. Même si pour le moment, ni la Fifa, l’Uefa ne fait les louanges au président du club italien de Naples.
À mon avis, c’est bien le moment de signer un protocole d’accord global entre la Caf, l’Uefa et la Fifa. De toutes les façons, les joueurs africains contribuent largement à nourrir l’audience des équipes, et sont bien payés.
Que faut-il dire ? L’Afrique doit-elle affirmer sa souveraineté sportive, ou rétablir sa vérité des nations africaines membres de la Fifa ? Ce que dit le dirigeant sportif italien, ressemble à une attitude coloniale et une menace pour le symbole d’union sportive de la Fifa, L’Uefa, et de la Caf. Des entités très rattachées aux finances et aux résultats en matière d’argent et de l’équipe sociale.
En tout cas les coups sont permis. Mais, nous ne dirons pas lesquels, d’autant que le Sud-africain Motsepe, président de la Caf et l’Italien Infantino de la Fifa sont des hommes d’affaires ouverts à la macro-économie et finances. Mais ce n’est pas tout : les deux hommes sont tombés d’accord pour créer une super league africaine de football. Ce que l’Europe avait refusé. Pour tout dire la Fifa et la Caf vont mettre deux cents millions d’euros pour organiser cette super league africaine de football. Une somme qui fait frayeur dans le dos.
Mais, où trouver les deux cents millions d’euros ? C’est manifeste de l’opinion africaine. Ils sont nombreux les Africains à interpréter mal le comportement du président de la Fifa, et l’alignement avec compromission du président de la Caf. Croyez-vous sportifs africains que les 54 fédérations africaines de football sont d’accord ? Depuis que le Sud-africain s’intéresse au football, il a trouvé une nouvelle parade pour s’enrichir.
Pour les joueurs et leur santé et pour les beaux yeux du président de la Fifa, il sacrifie les joueurs africains. Nous savons qu’en Afrique, les championnats de football sont longs. Il y a aussi, la coupe d’Afrique des nations, les coupes africaines des clubs champions, de la confédération, la coupe arabe de football, la super coupe. Au reste, c’est un problème qui se pose quand nous pensons à la santé des joueurs. Alors, quelles que soient les recettes juteuses, il y a bien des risques pour la santé des joueurs.
Ben Ismaël
