AFRIKIPRESSE -Abidjan. Istanbul, la capitale de la Turquie accueille un Forum économique ivoiro-turc le 27 mars 2015, lors de la visite d’Etat du Président Alassane Ouattara chez son homologue Recep Tayyip Erdogan. Des chefs entreprises ivoiriennes feront partie de la délégation présidentielle.
La Conférence générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) qui a déjà commencé la mobilisation a organisé un petit-déjeuner le jeudi 12 mars 2015, à l’intention des chefs d’entreprises, en présence de l’ambassadeur de Turquie en Côte d’Ivoire, SE Mme Esra Demir. Au cours de cette rencontre qui avait pour thème : «La Turquie, quelles opportunités de développement et de partenariat pour le secteur privé ivoirien ? », les atouts de la Turquie, première puissance économique du Moyen-Orient devant l’Iran et l’Arabie Saoudite ont été présentés par Kerim Hedmil, conseiller économique à l’ambassade de Turquie à Abidjan. Cela a permis à Alain Kouadio, vice-président de la CGECI de dévoiler les ambitions des entreprises ivoiriennes : «Nous voulons créer des champions nationaux par tous les moyens et nous sommes heureux de participer à ce forum économique, parce que nous voulons aller sur place pour voir les opportunités qu’offre la Turquie». La Côte d’Ivoire étant déjà représentée en Turquie par une vingtaine d’entreprises, ce forum économique permettra de renforcer cette présence. Des rencontres B 2 B en vue de nouer de nouveaux partenariats d’affaires entre les opérateurs économiques Ivoiriens et Turcs seront organisées les 25 et 26 mars 2015 à Istanbul. «Il y a 20 ans, la Turquie avait besoin d’un coup de pouce pour se développer. Elle est devenue aujourd’hui la 17ème économie mondiale. C’est un bon exemple de réussite dont peut s’inspirer la Côte d’Ivoire pour atteindre l’émergence souhaitée à l’horizon 2020», a indiqué Mme Esra Demir au terme de cette rencontre. Quant au vice-président de la CGECI, Alain Kouadio, il a plaidé pour que les entreprises turques qui viennent investir , s’associent davantage aux entreprises ivoiriennes en leur ouvrant leurs capitaux.
Patrick Doua