Plus rien ne va au sein de la plateforme nationale des organisations de la fonction publique et de l’intersyndicale des fonctionnaires de Côte d’Ivoire (IFCI).
Des sections de ces deux principales faitières des fonctionnaires et agents de l’État de Côte d’Ivoire ont décidé en effet de se retirer pour mener ailleurs leur lutte. Cette décision contenue dans une déclaration dont nous avons reçu copie , vise selon les signataires , à s’opposer à la trêve sociale à laquelle la base n’a pas été associée.
« Depuis le mois de novembre, les fonctionnaires de Côte d’Ivoire réunis au sein de la plateforme ont entamé une lutte au travers d’une grève pour revendiquer de meilleures conditions de vie et de travail. Ils ont été rejoints au mois de janvier par l’intersyndicale des fonctionnaires de Côte d’Ivoire et tous ont conduit pendant une période de trois semaines ce combat historique. Malgré la non-satisfaction de la plate-forme revendicative, les porte-paroles des deux groupements , contre la volonté des bases, ont en toute conscience décidé de surseoir à la lutte en appelant par une déclaration télévisée, à la levée du mot d’ordre de grève, le dimanche 22 janvier 2017 », précise le communiqué qui ajoute : « cependant, la question majeure du stock des arriérés accuse une fin de non recevoir de la part de l’État quoique constituant un droit acquis pour les fonctionnaires.
Vu la manière cavalière et unilatérale des porte-paroles actuels de la plateforme et de l’IFCI d’aller à cette trêve sociale, vu la détermination des fonctionnaires et agents à obtenir le paiement de stock des arriérés et les points restant, vu les motifs fallacieux avancés par le président de la plateforme pour ne pas tenir l’assemblée générale du 10 mars 2017, le collège des secrétaires généraux nationaux membres de la plateforme et de l’IFCI déclarent ne pas se reconnaître dans le projet d’une trêve sociale sans le paiement préalable du stock des arriérés, informe tous les fonctionnaires de la reprise imminente de la lutte et les appellent à rester mobilisées pour le paiement du stock des arriérés et la résolution des autres points restant ».
EF