La Côte d’Ivoire est devenue , depuis 2016, le premier pays au monde producteur de noix de cajou (anacarde), avec plus de 700 000 tonnes par an, soit 25% de la production mondiale. L’objectif est à présent de pouvoir transformer sur place, 50% de cette production. C’est en tout cas ce qu’a confié à des entrepreneurs chinois, le ministre ivoirien du Commerce, de l’artisanat et de la promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, le vendredi 22 septembre 2017, en marge de la cérémonie d’ouverture du Forum sur l’investissement et le commerce entre la Chine et la Côte d’Ivoire, à Abidjan.
Le ministre Diarrassouba Souleymane répondait en effet à un entrepreneur chinois qui prévoit investir pour aider la Côte d’Ivoire à accroitre d’avantage sa production. Il lui a fait comprendre que la priorité majeur de l’État ivoirien était désormais la transformation d’au moins la moitié des 700 000 tonnes l’an. «Merci pour l’intérêt porté au secteur de l’anacarde. Mais, ce qu’il faut surtout ajouter, c’est que la transformation de la noie de cajou (l’anacarde) constitue la priorité pour l’État. Le niveau de la production flirte avec les 700 000 tonnes. Mai le taux de la transformation locale est très faible. Il est de 10%. L’objectif que nous a fixé le Chef de l’État est de pouvoir transformer la moitié de la production d’ici 2020. Nous insistons énormément sur ce fait fans les forum économiques internationaux , pour inviter les investisseurs investir dans ce domaine. C’est sûr qu’avec les techniques culturales chinoises, la production va augmenter. Mais derrière, il faut travailler à ce que la demande augmente sur le marché international. Ceci, afin que les prix proposés aux producteurs restent attrayants. Par exemple, aujourd’hui, le prix au producteurs se négocie entre 900 et 1000 f cfa. Ce n’était pas le cas 5 a 10 ans en arrière. Il faut travailler à ce que les choses continuent à s’améliorer», a invité le ministre Diarrassouba Souleymane.
Cette cérémonie a enregistré la présence de 80 hommes d’affaires venus de Chine. Des hommes d’affaires désireux d’investir dans l’immobilier, le minerai, la sécurité privée, les infrastructures et bien d’autres secteurs d’activités.
Jean-Hubert Koffo