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    TAC 2021 Côte d’Ivoire -Burkina Faso: Kandia Camara et Alpha Barry pour des résolutions consensuelles à proposer à Achi et Dabiré

    TAC 2021 Côte d’Ivoire -Burkina Faso:  Kandia Camara et Alpha Barry pour des résolutions consensuelles à proposer à Achi et Dabiré
    Publié le
    Par
    Olivier Dion
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    Salon des banques de l'UEMOA et des PME


    À l’ouverture de la réunion des ministres en charge des Affaires étrangères dans le cadre de la 9ème conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, le lundi 26 juillet 2021 au Sofitel hôtel Ivoire-Abidjan, Kandia Camara, ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora et son homologue, Alpha Barry, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur ont appelé à des recommandations consensuelles à proposer à leurs Premiers ministres respectifs, Patrick Achi et Christophe Dabiré, au cours du conseil conjoint de gouvernement entre les membres du gouvernement ivoirien et ceux du Burkina Faso, le mardi 27 juillet 2021.

    « Je demeure convaincue que nous saurons adopter des résolutions consensuelles à l’issue de l’examen de l’ensemble des conclusions et des recommandations de nos experts, sur tous les dossiers à l’ordre du jour du conseil conjoint de gouvernement. A cet effet, je voudrais avec vous, féliciter l’ensemble de nos experts pour les résultats de leurs travaux qui nous permettent de mesurer le taux de mise en œuvre des diligences dévolues à chacun de nos pays, de même que le niveau de réalisation des tâches devant être exécutées conjointement par nos deux pays. L’évaluation du bilan des actions menées depuis la 8ème conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération de juillet 2019 à Ouagadougou, devra nous permettre d’adopter les orientations politiques appropriées pour opérer les ajustements nécessaires dans la perspective de l’atteinte de nos objectifs », a dit Mme Kandia Camara.

    Lire aussi >> Coopération militaire avec le G5 sahel : Les contradictions de l’Elysée

    La réunion des ministres des Affaires étrangères est aussi l’occasion, selon elle, d’examiner les nouveaux centres d’intérêts définis par les experts, pour leur traitement efficace et efficient, en prenant en compte les enjeux de la sécurisation de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso face à la menace terroriste, sans occulter les questions de développement indispensables au bien-être des populations ivoiriennes et burkinabè.

    Au nom du Président Alassane Ouattara et du Premier ministre Patrick Achi, Kandia Camara s’est réjouie d’accueillir à nouveau le ministre Alpha Barry et la délégation qui l’accompagne, après la 4ème réunion du comité de suivi et d’évaluation du TAC, qui a eu lieu en avril dernier à Abidjan.

    Alpha Barry, ministre Burkinabè des Affaires étrangères : « Nous devons être capables de trouver des réponses sur toutes les questions, à travers des accords et des recommandations »

    Dans son discours d’ouverture de la réunion des ministres en charges des Affaires étrangères, Alpha Barry, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur a dit : « Nous devons être capables de trouver des réponses sur toutes les questions, à travers des accords et des recommandations, dans l’intérêt de nos populations respectives ».

    Parmi les questions abordées par les experts, du samedi 24 au dimanche 25 juillet 2021, figurent entre autres, l’orpaillage illégal, la réouverture des frontières entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso et le travail des enfants.

    Abasse Nombré, membre de la Commission I : « Nous avons recommandé qu’il était important que les frontières soient ouvertes »

    Magistrat de son état, Abasse Nombré a fait partie de la Commission I qui a examiné plusieurs dossiers, entre autres, la question de la réouverture des frontières terrestres entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. En termes de recommandations faites par sa commission, il a dit : « Nous avons recommandé à nos autorités politiques qu’il était important que les frontières soient ouvertes. Il est important que les populations puissent circuler librement entre les deux pays, mais dans le strict respect des conditions de sécurité et de santé, pour préserver la vie de nos populations. Les délégations de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso ont trouvé qu’il est important que ce cadre d’échanges que représente le TAC soit maintenu, certainement dans une autre forme, parce qu’il permet de traiter des questions qui touchent le vécu quotidien des deux peuples ».

    Il convient de rappeler que les chefs d’État de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso, Alassane Ouattara et Roch Marc Christian Kaboré se rencontreront ultérieurement pour examiner toutes les recommandations issues du conseil conjoint de gouvernement du mardi 27 juillet 2021, présidé par les Premiers ministre Patrick Achi et Christophe Joseph-Marie Dabiré.

    Olivier Dion

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