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    Tabaski 2022 : la viande est plus chère au Mali et au Burkina qu’en Côte d’Ivoire selon le président des bouchers des Lagunes

    Tabaski 2022 : la viande est plus chère au Mali et au Burkina qu’en Côte d’Ivoire selon le président des bouchers des Lagunes
    Publié le
    Par
    Dasse Claude
    Lecture 4 minutes

    Le prix du kilo de viande est plus élevé au Burkina et au Mali qu’en Côte d’Ivoire, révèle Traoré N’fah, le président des Bouchers de la région des lagunes.

    Traoré N’fah, le président de l’Union Régionale de la Société Coopérative des bouchers et Chevillards de la Région des Lagunes (URSCOOP-Région des Lagunes), a déclaré le mardi 5 juillet à Abidjan, que le prix de la viande est beaucoup abordable en Côte d’Ivoire qu’au Mali et au Burkina Faso pourtant reconnus pour l’exportation de produits bovins vers la Côte d’Ivoire. Entretien.

    Avec la cherté de la vie, n’avez-vous pas peur cette année d’un manque de clients, lors de cette fête de la Tabaski 2022 ?

    Grâce à Dieu, la fête de la Tabaski va très bien se passer. Grâce également à la politique du président Alassane Ouattara. Parce que la viande était un peu chère, mais grâce à cette politique, le coût a un peu baissé. Les choses commencent vraiment à s’améliorer avec surtout, l’ouverture des frontières entre le Mali et la Côte d’Ivoire. Mais surtout, grâce à la fluidité du trafic routier entre les frontières ivoiriennes et les frontières du Mali et du Burkina Faso. Avec cela, je suis sûr que les prix du kilo de viande seront encore très abordables. Ils ont d’ailleurs baissé un peu. Je salue aussi le ministre, notre tutelle, et son équipe qui ont travaillé d’arrache-pied pour que les choses s’améliorent au fur à mesure. Merci au ministre Sidy Touré qui a œuvré pour un bon déroulement des choses.

    Avec cette fête qui approche à grands pas, pensez-vous que tout le territoire national sera approvisionné en viande ?

    Oui ! D’ailleurs, c’est déjà fait. Depuis nos frontières, partout dans nos communes, dans nos villes et villages, même dans les hameaux les plus reculés du pays, nous avons pris toutes les dispositions afin que tout le monde soit satisfait. Nous avons pris toutes les dispositions pour ravitailler tout le pays. Pour le moment, il n’y a aucun problème. Tout le monde aura du mouton cette année. Avant, nous ne nous entendions pas au sein de la filière, mais depuis la mise en place de la coopérative, voulue par nos autorités, nous nous entendons parfaitement aujourd’hui. Ce qui nous permet de travailler en véritable symbiose, pour le bien de nos consommateurs sur toute l’étendue du territoire national.

    Tout à l’heure, vous avez dit que le prix du kilogramme a baissé un peu. Ça veut dire quoi ?

    Je demande que les consommateurs n’aient aucune crainte sur ce plan. À vrai dire, la cherté de la vie n’est pas le fait uniquement de la Côte d’Ivoire. Le kilo de viande coûte 3000 francs au Mali et au Burkina alors qu’ici, en Côte d’Ivoire, c’est à 2700 Francs le kilo. Le kilo de viande coûte donc plus cher au Mali et au Burkina, qu’en Côte d’Ivoire. 2700 F, c’est le prix homologué mais parmi nous, il y avait des petits malins qui ne respectaient pas ce prix. Ils ont été mis au pas en payant des amendes. Ils ont désormais compris qu’il faut respecter les règles édictées par nos autorités. Tout le monde vend donc aux prix homologués par le gouvernement.

    Après votre élection le 24 juin 2022, comme président de l’Union Régionale de la Société Coopérative des bouchers et Chevillards de la Région des Lagunes (URSCOOP-Région des Lagunes), caressez-vous le vœu d’être élu président national de tous les bouchers de Côte d’Ivoire ?

    C’est mon rêve ! En effet si Dieu le veut, je compte être le président de tous les bouchers de Côte d’Ivoire. J’ai les aptitudes pour y arriver. Je suis dans ce métier depuis 35 ans. Je m’y connais très bien. J’ai même installé des bouchers dans divers endroits afin d’accompagner les uns et les autres, et surtout être au service de nos concitoyens. Lorsque les autorités ont demandé qu’on se mette en coopérative pour notre propre bien, je n’ai pas hésité à y adhérer, puis quand nous sommes allés aux élections, j’ai gagné par acclamations au niveau de la région des lagunes. Je veux donc agrandir mon champ de travail pour le bien de tous : les consommateurs et les professionnels du domaine.

    Claude Dassé

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