Selon une note de l’Elysée dont Afrikipresse a eu copie, Emmanuel Macron participera ce vendredi 19 février à la visio-conférence des dirigeants du G7.
A l’occasion de cette première rencontre des membres du G7 de l’année 2021, les grands défis globaux seront abordés : la solidarité internationale dans la lutte contre la Covid-19, le renforcement des capacités de résiliences des populations vulnérables, surtout africaines, les enjeux environnementaux et l’économie mondiale.
Après son annulation en 2020 pour cause de Covid-19 aux Etats-Unis et avant sa tenue en présentiel du 11 au 13 juin 2021 en Angleterre, le 47eme sommet du G7 (Allemagne, USA, Canada, Italie, France, Royaume-Uni et UE) se tiendra à distance demain 19 février. Il sera pour les sept grandes puissances du monde de plancher sur l’après Covid-19.
Lire aussi >> Adesina attendu au Sommet du G7 à Biarritz : entrepreneuriat féminin, climat et fragilité au cœur des débats
« Construire un monde après le coronavirus, l’avenir plus juste, plus vert et plus prospère » tel est le thème de ce sommet qui se veut virtuel auquel participe pour la première fois (virtuellement) le nouveau président des Etats-Unis, Joe Biden.
Si la question de la santé est au cœur de toutes les discussions ces derniers mois, les efforts conjugués des uns et des autres au soutien de la recherche ont pu mettre en place plusieurs plans de riposte surtout au Covid-19 et à ses nouvelles variantes.
Le Covax, mécanisme pour l’accès mondial aux vaccins contre la Covid-19 réunit aujourd’hui 172 pays participants (80 pays riches et 92 pays à revenu faible) et 9 vaccins candidats.
Un plaidoyer pour l’Afrique
Aussi si les 80 pays riches ont décidé de s’autofinancer pour l’achat des 2 milliards de doses de vaccins réservées par le Covax, la France et l’UE ont décidé de faire don de 5% de leurs doses (1,3 millions de doses) au continent africain.
« En plus du mécanisme de distribution des doses financées par Covax, la France exhorte ses partenaires surtout européens à faire don au moins de 5% de leurs doses au continent africain et prioritairement au personnel soignant » a confirmé une source diplomatique française, interrogée par Afrikipresse ce jeudi 18 février 2021 au cours d’un briefing off de l’Elysée.
Toutefois, relève l’Elysée, la France travaille actuellement avec l’organisation mondiale de la santé (OMS) pour déterminer les besoins réels du continent africain.
Aussi faut-il savoir, en plus des dons offerts par les pays riches, les africains devront mettre la main à la poche pour trouver le complément des doses souhaitées. Car les dons seront uniquement en direction des pays à revenu faible (Bénin, Burkina Faso, Tchad, Togo, Niger ect). Ceux les plus nantis, pays à revenu intermédiaires comme la Côte d’Ivoire, le Maroc, le Cameroun, le Kenya, l’Algérie ou encore l’Angola devront prévoir une contribution financière.
« L’objectif global exprimé par les africains est de vacciner au moins 60% de la population » a ajouté notre source Elyséenne.
Philippe Kouhon