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“Sic itur ad astra”, C’est aini que l’on s’élève vers les étoiles… L’imprimatur Par Bamba Alex Souleymane

“Sic itur ad astra”, C’est aini que l’on s’élève vers les étoiles… L’imprimatur Par Bamba Alex Souleymane
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La Rédaction
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« C’est ainsi que l’on s’élève vers les étoiles », écrit Vigile dans l’Enéide au chant IX. En Latin cela se dit « Sic itur ad astra ». J’aime particulièrement cette citation parce qu’elle est proche sémantiquement de la devise olympique : Citius, Altius, Fortius : plus vite, plus haut, plus fort.

C’est une exhortation à la culture de l’excellence. Cette excellence qui ne court pas les rues et qui a tendance, malheureusement, de plus en plus, chez nous, à déserter même le champ des médias. Et c’est heureux, que certains organismes, conscients du danger, s’évertuent créer des programmes, des espaces et des événements dans le but de redresser ce que nous voyons parfois impuissamment se distordre.

J’ai eu l’immense plaisir et l’honneur d’avoir été invité le jeudi 31 août, en qualité d’orateur principal, dans le cadre de l’événement marketing organisé par la fondation Bloomberg au Sofitel Hôtel Ivoire. Il s’agissait précisément de présenter au monde des médias ivoiriens, le programme Bloomberg Media Initiative Africa.

C’était, faut-il le dire, l’événement majeur de cette semaine concernant la vie des médias en Côte d’Ivoire. Et ce n’est donc pas un hasard que des sommités de la Presse triées sur le volet ont pris part à cette rencontre de prestige. J’en veux pour preuve la ministre Danièle Boni Claverie (ancienne Directrice de la RTI à Paris, Directeur général de la RTI de 1987 à 1990, Ministre de l’Information et de la Communication de 1993 à 1998), les présidents d’organes de régulation tels la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA), l’Autorité Nationale de la Presse (ANP), le Directeur général de l’ISTC polytechnique et de nombreux professionnels considérés comme ayant été des maîtres de nombre de jeunes professionnels qui tiennent la vedette sur plusieurs médias et des cellules de communication ou d’information d’institutions et d’entreprises, des associations dédiées au journalisme économique, les meilleurs étudiants en matière de journalisme et de communication. En somme, un aéropage d’érudits ès qualité, constitué par des sommités qui ont peu ou prou une autorité avérée et une influence sans conteste hier et aujourd’hui sur le microcosme de la Presse en Côte d’Ivoire.

L’objectif de l’événement, puis-je rappeler, était de permettre aux parties prenantes présentes de nommer leurs employés pour qu’ils postulent au programme précités qui sera lancé en octobre 2023.

« Quae sunt Caesaris, Caesari » : Rendre à César, ce qui est à César.

Que l’honneur m’ait été réservé d’être le principal orateur de cette rencontre, relève à la fois, comme cela m’a été révélé par les organisateurs, de mon itinéraire de long parcours, de mon substratum académique pluridisciplinaire et de mes états de service pendant 45 ans en tant que fonctionnaire d’abord : diplômé de l’Ecole supérieur de journalisme à Paris, diplômé des Hautes études sociales à Paris, Doctorant en Hautes Etudes internationales et des Civilisations, ancien Rédacteur en chef à la RTI, Rédacteur en chef et Directeur de publication du journal du parti au pouvoir (alors le PDCI sous Houphouët puis Bédié), ancien Directeur des Affaires extérieures au Ministère de l’Information et de la Communication ; puis homme d’affaires, Président Directeur Général du Cabinet des Editions Dunuya Communication spécialisé notamment dans la stratégie, le merchandising politique, l’édition de plusieurs titres etc. Un parcours somme toute exceptionnel qui m’aura permis d’être pendant plusieurs années Conseiller spécial de trois premiers : Seydou Diarra, Charles Konan Banny et Guillaume Soro.  

Rien ne vient de rien, disent les Latins : ex nihilo nihil. C’est la raison pour laquelle au regard, il m’a été confié l’exaltante tâche d’entretenir cet auguste plenum sur une thématique bien précise : « Le rôle d’une communication efficace dans le journalisme financier »

Un sujet à l’ordre du jour si l’on considère l’état actuel des médias dans notre pays et le journalisme économique.

Mon exposé doctoral s’est articulé sur trois axes principaux à savoir : 

– Définir subrepticement ce qu’est ou ce que l’on entend par « journalisme financier », voire journalisme économique.

– Décrire et analyser les relations entre le journalisme financier et les parties prenantes dans notre société ivoirienne.

– Présenter le mode d’agrégation de ces notions dans notre contexte ivoirien voire africain.

CI-DESSOUS, LA SYNTHÈSE DE MA COMMUNICATION

I/ QU’EST-CE QUE LE JOURNALISME FINANCIER ?

A ce niveau, je nous renvoie à nos classes. Et pour cause, il existe une pléthore, je dirais même une myriade de manuels et autres documents (physiques ou virtuels) que chacun de nous peut volontiers et à volonté consulter.

La science journalistique retient qu’il existe plusieurs spécialités dans le journalisme. Le journalisme financier et l’une d’elles. D’un point de vue synoptique et synthétique, je vous donne cette définition des missions journaliste financier, assez complète, prise sur le site internet edubourse.com : « Le journaliste financier a pour fonction de trier, regrouper, canaliser, simplifier ou encore analyser l’information qu’il reçoit directement des entreprises et des banques dans le but de les transmettre à ses lecteurs. Il ne se contentera pas de relire les dépêches des grandes agences de presse, mais fera un travail de fourmis pour déceler l’information pertinente et réellement intéressante pour l’investisseur. Cette analyse est d’autant plus poussée, si le journaliste financier a aussi un rôle de conseils au sein du quotidien ou de l’hebdomadaire. Ses relations avec le monde financier et économique sont donc très étroites. Son carnet d’adresses est aussi important que ses compétences boursières. »

Quant au journalisme économique ou journalisme d’affaires, notion  qui englobe la première citée, retenons grosso modo qu’il « est une forme de journalisme qui se consacre à la couverture de l’actualité économique et financière ».

II / QUELLES SONT LES RELATIONS ENTRE JOURNALISME FINANCIER ET PARTIES PRENANTES ?

Comme il ressort des définitions que nous venons de donner, il existe des relations étroites entre le journalisme financier et les parties prenantes (les bourses de valeurs, les banques, les institutions financières, les entreprises etc.) ; en ce sens que le journalisme financier ne peut et ne doit analyser et diffuser que des informations avérées émanant des parties prenantes. Cela est notamment stipulé par l’article 2 du code de déontologie adopté par les représentants de la presse nationale à Yamoussoukro, le 29 août 1992 : « Ne publier que les informations dont l’origine, la véracité et l’exactitude sont établies. Dans le cas contraire, les accompagner de réserves nécessaires ; ne pas supprimer les informations essentielles et ne pas altérer les propos, les textes et les documents ».

Les informations ainsi diffusées, impactent indubitablement l’écosystème financier, économique et sociétal. 

III / COMMENT CES NOTIONS S’AGRÈGENT-ELLES DANS NOTRE CONTEXTE ?

Tout d’abord, quel est l’état des lieux du journalisme économique dans notre pays ? Autrement dit, existe-t-il un journalisme dit financier en Côte d’Ivoire ? Comment sont-ils formés et recrutés ? Combien sont-ils ? Comment sont-ils organisés et quelles sont leurs méthodes de travail et d’investigations ? Quel est l’impact de leurs productions sur la société en général ? 

Nous allons tenter de répondre à chacune de ces questions.

1-EXISTE-IL UN JOURNALISME FINANCIER EN CÔTE D’IVOIRE ?

Je réponds par l’affirmative. Oui, il existe bel et bien un journalisme financier et économique en Côte d’Ivoire. J’en veux pour preuve d’une part, l’existence ou la présence dans une large majorité des tabloïds, de télévisions, de radios et autres supports numériques des services dédiés à l’économie ; d’autre part, il existe des associations de journalistes économiques et financiers []. 

Par ailleurs, des activités à leur intention telles que des séminaires de formations sont parfois organisés. Je ne citerai par exemple, que ce séminaire qui remonte déjà pratiquement à 5 ans en arrière (ouvert le mardi 24 juillet 2018), initié par le Fonds Monétaire International (FMI) en collaboration avec le Ministère de l’Economie et des Finances et ayant eu pour thème « Formation en journalisme économique et financier ».

2-COMMENT SONT-ILS FORMÉS, RECRUTÉS ET À COMBIEN PEUVENT-ILS ÊTRE ESTIMÉS ?

En règle générale, la profession de journaliste et son exercice sont codifiés par la loi. Celle en vigueur encore aujourd’hui est la loi N°2017-867 du 27 décembre 2017 portant régime juridique de la presse en Côte d’Ivoire. 

Au titre de cette loi, tout journaliste professionnel est une personne physique qui doit justifier « d’un diplôme supérieur délivré par une école professionnelle de journalisme assorti d’un stage professionnel d’un an, à défaut, d’une maîtrise ou d’une licence de l’enseignement supérieur ou d’un diplôme équivalent assorti d’un stage pratique de deux ans ». Cette personne physique ne doit avoir pour « occupation principale, régulière et rétribuée que la recherche, la collecte, la sélection, l’exploitation et la présentation de l’information » etc.  Article 28 de la Loi.

Dans la pratique, le recrutement au sein d’une rédaction tient compte de la formation en économie du journaliste, mais il arrive très souvent en Côte d’Ivoire que le journaliste ayant d’emblée un niveau de formation universitaire se spécialise dans le domaine qu’il sied à l’employeur. Ainsi peut-il lui être demandé ou être affecté au service économie ou d’animer une rubrique économique.

Le nombre précis de journalistes professionnels spécialistes en économie et en finances est difficile à déterminer. La commission paritaire d’attribution de la carte de journaliste professionnel n’impose pas la mention de la spécialité du journaliste. Ce ne sont pas de surcroît tous les journalistes d’économie et de finances qui adhèrent aux associations existantes qui ne dépassent pas le nombre de 2 ou de 3. L’on peut néanmoins estimer leur nombre au prorata du nombre des médias ayant un service ou une rubrique dédiés à l’économie et aux finances.

3- COMMENT SONT-ILS ORGANISÉS ET QUELLES SONT LEURS MÉTHODES DE TRAVAIL ET  D’INVESTIGATIONS ?

En termes de méthodologie journaliste, tout journaliste qu’il soit spécialiste en culture, en politique, en société, en sport ou en économie est soumis aux mêmes principes et méthodes de travail.

Le journaliste spécialiste en économie et en finances est très souvent perçu, à tort ou à raison, auprès du média qui l’emploie, comme un être un peu à part, ayant un jargon pas toujours très accessible, une personne côtoyant les milieux d’argent, les milieux d’affaires et qui sait en tirer le meilleur parti au niveau de son épanouissement professionnel. C’est un homme ou femme ayant donc des relations utiles dans les sphères des puissances financières.

J’ai déjà évoqué, l’aspect associatif. Il vrai que ces dernières années, dans notre pays les associations de journalistes spécialisés en économie et en finances sont moins remuantes ou dynamiques qu’il y a près de deux décennies en arrière. Ce fait est certainement dû à la crise générale que traversent les médias en Côte d’Ivoire. La presse est reconnue sinistrée chez nous. 

4-QUEL EST L’IMPACT DE LEURS PRODUCTIONS SUR LA SOCIÉTÉ EN GÉNÉRAL ?

Ici, l’on peut relever qu’en termes de productions journalistiques liées au genre, de manière épistémologique, ce qui prédomine généralement, ce sont les comptes rendus d’événements en relation avec les activités du secteur économique et financier. 

Oui, certes, il y a de temps à autres des dossiers, des enquêtes express mais d’une teneur très faible en termes d’analyse financière proprement dite. Il arrive que des médias donnent les chiffres boursiers par exemple. Et là, nous avons affaire souvent à, permettez-moi l’expression, du « copier-coller » ; aux initiés de savoir décoder tous ces chiffres et autres cotations.

Il y a très peu, faut-il le souligner sans honte, de journalistes analystes financiers. Cela a donc un faible impact sur les cibles. Généralement ceux qui s’intéressent aux informations et analyses financières (j’entends, les investisseurs, chefs d’entreprises et autres partenaires techniques et financiers), vont les quérir dans des magazines et publications spécialisés étrangers spécifiquement occidentaux. C’est un triste constat mais présente l’avantage de positionner et de mettre en lumière des programmes tels que le programme Bloomberg Media Initiative Africa.

À QUOI ATTRIBUER CET ÉTAT DE FAIT ?

Plusieurs causes peuvent être évoquées et qui touchent à des aspects tels que : la formation, la motivation, l’accès à l’information, l’adaptation aux technologies de l’information et de la communication.

De la formation : 

S’il est vrai que le journaliste économique et financier n’a pas chez nous, obligatoirement un diplôme en micro ou macro économie, il convient néanmoins pour une plus grande efficacité de la communication financière, qu’il se forme en continu. Et en étant en permanence ouvert aux nouvelles méthodes d’analyses et de diffusion de l’information économique, il doit s’efforcer de la rendre plus digeste, accessible et attrayante. Il y a un art de l’écriture et de la majesté de l’écriture journalistique que l’on ne peut occulter. Autrement, l’efficacité recherchée ne peut pas être sans la qualité du stylistique et formelle. Si n’analyse financière n’est pas bien écrite et bien menée, n’attire pas le lecteur ou la cible, cela entraîne ipso facto un désintérêt suivi de la mévente des journaux et autres supports. « Audacès fortuna juvat », la fortune appartient aux audacieux. L’audace dans notre contexte relève de la qualité même d’un style épuré et accessible. Ce n’est pas parce qu’il s’agit d’une analyse financière qu’elle doit être hermétique et adressée aux seuls initiés.  La formation, une bonne formation est donc cœur de l’efficacité du rôle de la communication du journalisme financier. 

De la motivation :

Une analyse financière, ce n’est pas du jeu. L’exercice est d’autant plus difficile qu’il faut rendre agréable, compréhensible, digne d’intérêt la matière plus ou moins ardue et dans laquelle l’on pourrait se perdre parfois en chiffres. Le journaliste financier est avant tout un artisan de la plume journalistique. J’entends par-là qu’il doit savoir, avec des mots simples, une alchimie dosée, faire comprendre et aimer le sujet sur lequel il communique. La qualité d’écriture est donc là aussi plus que nécessaire. Et pour que cet effort soit fait par le journaliste, il lui faut une motivation. Disons-le clairement : il doit être bien rémunéré. Et cela vaut pour l’ensemble des hommes de média en Côte d’Ivoire. 

Cela a pour effet positif d’éviter au journaliste qui côtoie les milieux d’affaires, les entreprises, d’être tenté de dissimuler des informations en étant à la merci des chefs d’entreprises ou des pouvoirs publics.

L’accès à l’information

Selon l’article 34 de loi précitée, « le journaliste professionnel a le droit d’accéder aux informations d’intérêt public ainsi qu’aux documents publics dans les conditions fixées par la loi ». 

Pour donner force à cette disposition, l’Etat de Côte d’Ivoire, a mis en place la CAIDP (Commission d’Accès à l’Information d’Intérêt Public et aux Documents Publics). 

Il est courant et récurrent, cependant, que les médias se plaignent de l’accès à l’information réelle différente parfois et souvent de l’information officielle. Qu’en est-il de l’accès à l’information relative au secteur privé ? C’est encore plus compliqué. Les entreprises ne livrent toujours les vrais chiffres. Comment dans ces conditions pousser des analyses sur des situations sur lesquelles les acteurs opposent l’omerta ? 

Et lorsque l’on sait qu’en amont le journaliste financier n’est pas motivé, à quoi peut-on s’attendre, sinon qu’à la répétition de ce que l’opérateur économique veut que l’on entende même s’il faut pour cela qu’il fasse parler les dessous de table. 

L’on note donc que plus les parties prenantes se montrent transparentes et engagées à faire véhiculer la bonne information, plus le rôle de communication ou de diffusion du journalisme financier est plus efficace.

 De l’adaptation aux technologies de l’information et de la communication

Le développement exponentiel des technologies de l’information et de la communication modifie continuellement et quasiment au quotidien l’environnement professionnel. Le journaliste financier, pour plus d’efficacité, est contraint de s’adapter. Ses analyses doivent aller aussi vite que l’information sur la toile. Il doit donc, pour ce faire, être équipé matériellement afin d’avoir un accès rapide, quasiment en temps réel à différentes sources d’informations. S’il ne le fait pas, il est dépassé. L’efficacité en prend un sacré coup. Et cela vaut pour les autres spécialisations qui doivent également s’adapter au rythme d’internet.

Quand, fort heureusement le journaliste économique et financier est arrimé aux technologies de l’information et de la communication, il doit avoir du flair et savoir aussi faire preuve d’imagination et de suffisamment d’indépendance pour accrocher la cible. 

Il est à noter que les relations entre le journaliste financier les parties prenantes sont et doivent être étroites certes, mais chez nous, elles sont souvent intéressées et guidées. Dès l’instant où le journaliste commet l’erreur de toucher du doigt, les dysfonctionnements que l’opérateur aurait bien voulu voir passés sous silence, intervient le divorce. 

Parler du rôle d’une communication efficace dans le journalisme financier, c’est tenir compte de tous ces aspects que je viens d’évoquer.  

En conclusion

Le journalisme financier apparaît comme une sorte de régulateur de l’éco-système financier en termes de diffusion de l’information. Pour qu’il joue un rôle vraiment efficace, il doit absolument prendre en compte une série d’éléments. Sans ces éléments, à savoir la formation et la maîtrise de la science journalistique, l’accès à l’information, le flair, la motivation, l’adaptation aux technologies de l’information et de la communication, l’efficacité recherchée ne peut être atteinte ; toute chose qui contribue à la mauvaise santé de la presse et de la plupart des médias en Côte d’Ivoire. 

Bamba Alex Souleymane

Journaliste professionnel, PDG des Editions Dunuya Communication, Expert consultant en Stratégies, En Hautes Etudes Internationales et des Civilisations – Juriste / Conseils  – Chevalier de l’Ordre national (2006), Officier de l’Ordre du mérite ivoirien (2001), Commandeur dans l’ordre sportif (2010

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