Les chocolatiers français prennent des engagements. Le syndicat du chocolat de France a pris plusieurs engagements en faveur du cacao durable en Côte d’Ivoire, jeudi 1er mars 2018 au salon international de l’agriculture de Paris.
« La France compte 85 entreprises de chocolat et plus de 2000 artisans du secteur. Sans le cacao ivoirien, tout cela n’existerait pas. Il faut noter que 50% des importations en France du cacao sont faites avec la Côte d’Ivoire, et c’est bien ce volume qui fait la notoriété de la gastronomie française. La Côte d’Ivoire est donc un partenaire indispensable. Vous êtes les racines de l’arbre chocolat » a reconnu, Madame Florence Pradier, responsable du syndicat du chocolat en France.
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Pour elle, la réussite du chocolat français notamment à l’exportation repose sur la qualité mais aussi sur une recherche de durabilité toujours plus importante et le système d’approvisionnement. C’est pourquoi, depuis quatre ans, les industries françaises de chocolat travaillent avec la Côte d’Ivoire pour faire face selon elle, aux nombreux défis de la filière cacao. À savoir, le dérèglement climatique ; le vieillissement des plantations et des planteurs ; le manque de coopératives structurées, les maladies du cacaoyer et le travail des enfants. En outre, dans la quête de cacao toujours plus durable, explique-t-elle, le rôle des industries du chocolat est essentiel.
Les défis prioritaires et engagements des chocolatiers français
Le syndicat du chocolat par la voix de Madame Pradier Florence a décidé de relever trois défis majeurs avec la Côte d’Ivoire, que sont : l’inscription de la production du cacao dans la lutte contre le dérèglement climatique en mettant fin à la déforestation et en développant l’agro-foresterie ; Veiller à une meilleure rémunération des planteurs, et à une élévation de leur condition de vie et enfin, lutter contre les pires formes de travail des enfants.
Les deux parties ( des autorités ivoiriennes et le syndicat francs des chocolatiers), ont séance tenante pris l’engagement de fédérer tous les acteurs, du planteur au consommateur ; d’accompagner les planteurs et leurs coopératives ; d’aider la Côte d’Ivoire à stabiliser les prix ; de soutenir la recherche ; de travailler avec les ONG et les consommateurs, et enfin de faire de la pédagogie auprès des consommateurs.
Philippe Kouhon