“Le pari est en train d’être gagné” dans le cadre de réforme du secteur de défense et de sécurité en Guinée, selon le ministre délégué, Mohamed Diané.
S’exprimant lundi au Palais présidentiel à Conakry, lors de la 9ème session de la Commission d’Orientation Stratégique sur l’état d’avancement de la réforme au ministère de la Défense Nationale, le Dr Diané a expliqué que plusieurs choses ont été faites en faveur des forces de défense et de sécurité, mais des défis demeurent..
“Depuis 2015… nous avons mis l’accent sur l’intégration dans le cursus de formations militaires, des modules sur la prévention des violences sexuelles ; sur la politique de formation continue, on a insisté sur le devoir de protection et de respect des droits de l’Homme et sur l’éducation civique des militaires. Nous avons également procédé à la formation des membres de la commission de marquage de la Commission Nationale de Lutte contre la Prolifération et la Circulation des Armes légères et de Petit Calibre (COMNAT)”, a-t-il rappelé.
Sur le plan du renforcement de la coopération internationale, un accord-cadre et un autre accord de Formation Militaire ont été signés avec la Turquie.
Projets en cours de validation !
Selon le ministre délégué à la Défense Nationale, actuellement, plusieurs activités sont en cours finalisation : la Finalisation et la validation de la Loi fixant les conditions de participation de l’Armée au développement économique de la nation et toutes autres tâches d’intérêt public (article 47 de la Constitution) ; la Finalisation et la validation du projet de décret portant organisation des opérations civilo-militaires dans des situations d’urgences et de catastrophes; l’Internalisation de la Convention de la CEDEAO sur les armes légères et de petit calibre, les munitions et autres matériels connexes; l’élaboration d’un texte instituant une politique sociale pour les Forces Armées à travers une mutuelle de santé, des services sociaux, des centres de santé familiale.
Plusieurs autres défis restent à relever pour l’armée guinéenne. Ce sont “l’insuffisance de ressources matérielles et financières”. La montée du terrorisme, la criminalité transfrontalière, la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre, demeurent des défis à relever pour la grande muette.
Pour mener ces activités à terme “des efforts plus soutenus sont nécessaires pour faire face à ces phénomènes. Et nous avons besoin de l’appui des partenaires bi et multilatéraux”, sollicite le ministre devant le Président Condé, des hauts officiers de l’armée guinéenne et des partenaires étrangers.
Aliou BM Diallo