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    Sangafowa Mamadou : « On ne peut pas contrôler 60% du marché de cacao et continuer à subir »

    Sangafowa Mamadou : « On ne peut pas contrôler 60% du marché de cacao et continuer à subir »
    Publié le
    Par
    Charles Kouassi
    Lecture 2 minutes
    Salon des banques de l'UEMOA et des PME

     La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao a décidé de prendre ses responsabilités face à la baisse des cours sur le marché mondial de cette spéculation. L’annonce a été faire le vendredi 31 mars 2017 à Grand-Bassam par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Sangafowa Mamadou Coulibaly, lors du séminaire-bilan de son département ministériel.

     « Pour la campagne intermédiaire, le prix du cacao a été fixé à 700 FCFA. Depuis 2013, date du début de la campagne sur la base des réformes, c’est la première fois que le prix du cacao est revu à la baisse. Cela est lié au cours mondial qui a baissé de 35% en quelques mois. Le gouvernement a décidé de renoncer à certaines taxes et d’engager, à travers le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, des concertations avec les pays producteurs pour comprendre la chute brutale des cours et anticiper. Nous allons engager ces concertations avec le Ghana à travers le rapprochement de nos structures en charge de la question. On ne peut pas contrôler 60% du marché du cacao et continuer à subir le marché », a indiqué Sangafowa Mamadou Coulibaly.

     En ce qui concerne le Plan national d’investissement agricole (PNIA) qui est à sa deuxième génération, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural a révélé l’état des lieux de la mobilisation des ressources avant de dévoiler les perspectives, à savoir, la transformation de la structure du secteur agricole : « 80% des ressources ont été mobilisées dans le cadre du PNIA 2. Il s’agit maintenant, de voir comment consolider les acquis, c’est pourquoi j’invite les acteurs à plus d’efforts et de discipline, pour que le PNIA 2 nous permette de transformer la structure du secteur agricole. Pour cela, nous avons besoin d’un leadership fort en Afrique face au phénomène de la migration, parce que le secteur qui permettra de fixer la jeunesse africaine, c’est le secteur agricole. C’est aussi cela l’un des avantages du secteur agricole au niveau de la lutte contre le changement climatique.

     Olivier Dion

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