La cérémonie d’ouverture de la 9ème édition du Salon international du Livre d’Abidjan s’est tenue le mercredi 24 mai 2017 à Abidjan. Comme les éditions précédentes, le Sila a décerné des prix aux auteurs ivoiriens. Les récipiendaires présents livrent à Afrikipresse leurs sentiments.
Regina Yaou : Auteur à l’honneur « Je suis dans l’émotion »
« Je suis dans l’émotion, je savais que j’étais choisie comme auteur, mais je ne savais pas que je serai l’auteur à l’honneur, cela ne m’a pas empêchée de pleurer car c’est une grande considération que l’on me fait aujourd’hui. Je dis merci aux organisateurs car il est rare que de son vivant l’on soit honoré. Je dirai aux jeunes écrivains de travailler beaucoup, surtout de lire et de bien travailler leurs textes car c’est vrai qu’il y a de nombreux auteurs mais la qualité reste encore à désirer ».
Josué Guébo : Grand prix national Bernard B. Dadié « Ce prix m’invite à faire mieux »
« Je suis très heureux de recevoir ce grand prix, pour les raisons suivantes : ce prix représente la figure emblématique de l’écriture en Côte d’Ivoire, ce prix a consacré des auteurs significatifs, et ce prix est une invitation à mieux faire. Je suis donc invité à me perfectionner, à faire mieux. C’est pour moi, un encouragement et je sais que je dois me projeter dans l’avenir avec ce prix».
Marina Niava : Le Prix national Bernard Dadié du jeune écrivain « Premier ouvrage et un prix, c’est une grande joie »
«Je ne connaissais pas la composition du jury, cela m’a réjoui de voir que ce sont des illustres personnalités du monde littéraire qui y figuraient. C’est vraiment une grande joie pour moi de recevoir ces prix. Je remercie les organisateurs pour cette marque de confiance parce que c’est mon premier ouvrage et ils n’ont pas hésité ».
Roger Ozé, Directeur de Africa reflet édition : Prix du meilleur éditeur ivoirien « Nous voulons faire connaitre l’Afrique à travers nos collections »
« Nous avons voulu nous appuyer sur les valeurs de l’Afrique; cela se ressent d’ailleurs dans toutes nos collections. Il faut des collections qui puissent plaire à la jeunesse, qu’on veut remettre à la lecture. Nous sommes très heureux de recevoir ce prix car nous avonsseulement 3 ans d’édition. Aujourd’hui nous avons un prix, cela ne peut que nous réjouir et nous exhorter à continuer, c’est tout à l’honneur des jeunes qui constituent mon équipe ».
Ouattara Roxane