Le mercredi 15 octobre 2014, le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé divers prêts et subventions pour un total de 231 millions de dollars US.
Ce montant doit financer un Programme visant à renforcer la résistance du Sahel à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle (P2RS), destiné à mettre fin aux cycles fréquents de sécheresse et de famine qui frappent le Sahel.
Le programme rassemble les pays membres du Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) : le Bénin, le Burkina Faso, le Tchad, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Togo.
Il s’inscrit dans l’Alliance globale pour la résilience (AGIR) au Sahel et en Afrique de l’Ouest et porte sur la nutrition et l’utilisation des TIC de deuxième génération, comme la téléphonie mobile, pour faciliter l’accès aux marchés et la prédiction des crises et des catastrophes. Il entend notamment accroître de manière durable la productivité agro-sylvo-pastorale et halieutique du Sahel.
Le programme P2RS vise globalement à éliminer les causes structurelles des crises alimentaires et nutritionnelles aiguës et chroniques, en aidant les ménages vulnérables à augmenter leur productivité, leur production et leurs revenus, à accéder aux infrastructures et aux services sociaux de base, et à bâtir un patrimoine qui renforce durablement leurs moyens de subsistance.
Il met l’accent sur l’amélioration de la situation économique des femmes et de leur accès aux ressources, un facteur clé de la lutte contre la malnutrition infantile. Il sera mis en œuvre grâce à quatre volets de projets quinquennaux liés à trois composantes, à savoir : (i) le développement de l’infrastructure rurale ; (ii) le développement des chaînes de valeur et des marchés régionaux ; et (iii) la gestion de projets.
Franck. O, à Abidjan