La Côte d’Ivoire a terminé à la 6e place de Rugby Africa Cup 2022. Battus par l’Ouganda, le dimanche 10 juillet 2022 au Stade David Maurice Aix en Provence, les Éléphants ratent d’être dans le Top 5 de cette compétition.
Pour figurer dans le Top 5 de cette compétition, les Eléphants avaient pour mission de battre l’Ouganda. Mais, le XV Ivoire est passé à côté.
Sur 8 équipes participantes à la Rugby Africa Cup 2022 en France, la Côte d’Ivoire se contente de la 6e place. Après sa deuxième défaite face à l’Ouganda (17-18). Avec deux essais dont un transformé et un drop, les Ougandais ont dompté les Ivoiriens, qui ont mis deux essais transformés et une pénalité.
Menés à la pause (7-8), les Éléphants n’ont pas eu les ressources nécessaires pour revenir au score en seconde période en dépit de la nette domination des hommes du sélectionneur Edgar Babou. Les Éléphants ont pêché dans la finition là où les Ougandais faisaient preuve de réalisme.
Une seconde défaite qui laisse un goût amer au sélectionneur Edgar Babou “Sur ce match, nous sommes déçus. Dans le contenu, nous faisons l’un des matchs les plus aboutis. Mais, nous n’arrivons pas au score pour se mettre hors de danger. Et pourtant, nous avons dominé cette rencontre”, a analysé le technicien ivoirien.
Un bilan mitigé
En venant à cette compétition, la Côte d’Ivoire nourrissait l’ambition de se qualifier pour la phase finale de la Coupe du monde. Un objectif très vite avorté après la défaite face au Zimbabwe. Remobilisé, le XV Ivoire visait le Top 5 de cette compétition. Mais là encore, la Côte d’Ivoire a déchanté, à la suite de cette seconde défaite face à l’Ouganda. En dépit de cette performance, le sélectionneur dresse un bilan mitigé.
”Avec une victoire et deux défaites, c’est une déception pour nous. Par contre, si nous voyons le travail qui a été réalisé depuis plusieurs années et la remontée de la Côte d’Ivoire au classement africain, ce bilan est encourageant. Cela montre et démontre que l’investissement que fait la Fédération est payant et que nous sommes sur le bon chemin. Le noyau pour construire l’avenir est là. Il faut le renforcer ”, a expliqué Edgar Babou.
Ange Kouadio à Marseille