A 6 jours du délai d’expiration de requêtes auprès de la Cour constitutionnelle chargée de trancher sur les contentieux électoraux, les positions des 5 candidats adversaires d’Alpha Condé sont connues.
Cellou Dalein Diallo de l’UFDG, arrivé deuxième, a exclu tout recours auprès de la Cour. Il a été réconforté dans cette posture par Georges Gandhi Faraguet Tounkara de l’UGDD, classé 7ème par la CENI. Ce candidat dit avoir « laisser cette élection derrière » et compte se tourner vers l’avenir. « « On ne reconnaît pas ces élections et on ne fera pas de recours, étant donné que la Cour Constitutionnelle est inféodée par Alpha Condé », a insisté l’ancien ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Contrairement à ces deux, Sidya Touré de l’UFR, 3ème, Dr Lansana Faya Milimouno du BL, 4ème et Lansana Kouyatédu PEDN, 5ème, comptent user recours aux voies légales pour se faire entendre.
«L’option de faire recours à la Cour Constitutionnelle n’est pas à exclure, nous sommes en train de travailler sur le dossier et nous avons un délai de huit jours », a confié à Afrikipresse, Mohamed Tall le porte-parole de l’Union des forces républicaines de Sidya Touré.
Pour sa part, le Président du Bloc Libéral, a exprimé toute sa déception face à l’organisation du scrutin du 11 octobre. S’adressant à ses militants et au peuple de Guinée, il s’est engagé à continuer de mener le combat jusqu’au bout, par des voies légales et pacifiques, pour défendre et protéger leurs voix : « C’est dans ce cadre que j’ai décidé de soumettre un recours auprès de la Cour Constitutionnelle. En attendant l’aboutissement de ce recours, je vous demande de rester calme et serein ».
Le leader du parti de l’espoir pour le développement national –pedn- a dit lundi soir à son domicile privé qu’il déposera un recours à la Cour constitutionnelle pour tenter d’invalider l’élection présidentielle du 11 octobre.
« Puisqu’il y a une institution chargée de statuer sur les contentieux électoraux en Guinée, en l’occurrence la Cour constitutionnelle, il ne doit pas y avoir de recours aux manifestations de la rue pour se faire entendre », a dit M. Kouyaté.
Pour l’heure, seules les positions de Papa Koly Kourouma du GRUP et de Marie Madeleine Dioubaté du PEG restent inconnues.
Aliou BM Diallo