Le FONSTI a lancé un appel à projets de recherche en collaboration avec un fonds de recherche du Burkina Faso, portant sur l’agriculture et les énergies renouvelables.
Le Fonds pour la science, la technologie et l’innovation (FONSTI) de Côte d’Ivoire et le Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID) du Burkina Faso sont désormais main dans la main pour financer des projets de recherche dans les domaines de l’agriculture et des énergies renouvelables. Selon une information reçue, les deux structures ont officiellement lancé l’appel à projets le jeudi 6 février 2025, au siège du FONSTI, à Abidjan Cocody II-Plateau.
C’est Yaya Sangaré, le Secrétaire général du FONSTI, et Babou André Bationo, le Directeur général du FONRID, qui ont effectué le lancement. « Le Fonds pour la Science, la Technologie et l’Innovation (FONSTI) de Côte d’Ivoire et le Fonds National de la Recherche et de l’Innovation pour le Développement (FONRID) du Burkina Faso ont décidé d’unir leurs forces pour répondre aux défis majeurs auxquels sont confrontés nos pays respectifs, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Cette collaboration se matérialise aujourd’hui par un appel à projets conjoint, destiné à financer des projets bilatéraux qui contribueront au développement socio-économique dans des domaines stratégiques », a déclaré le Secrétaire général du FONSTI.
Yaya Sangaré a expliqué que, c’est par le soutien du Royaume-Uni, du Canada, de l’Allemagne et de l’Afrique du Sud que le partenariat FONSTI-FONRID a pu être inscrit dans un cadre international, garantissant ainsi des ressources supplémentaires pour soutenir la recherche et l’innovation en Afrique de l’Ouest.
350 millions de FCFA ont été mobilisés par les deux structures pour financer les projets de recherche qu’elles recevront.
Les projets de recherche devront tourner autour de deux thèmes : « Les systèmes agroalimentaires durables : afin de développer des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement et d’améliorer la productivité tout en préservant les écosystèmes » et « Les énergies renouvelables : pour encourager des solutions innovantes dans l’accès à l’électricité, notamment en milieu rural, et favoriser l’utilisation des énergies propres pour la conservation des produits alimentaires ».
« À travers cet appel à projets conjoint, nous faisons un pas supplémentaire vers une Afrique plus innovante, plus autonome et plus compétitive dans le domaine scientifique. Nous avons aujourd’hui une opportunité de mettre en commun nos expertises et nos ressources pour relever les défis majeurs de nos sociétés et proposer des solutions adaptées aux réalités locales. (…) Les projets sélectionnés devront contribuer à identifier des solutions concrètes pour améliorer la qualité de vie des populations de Côte d’Ivoire et du Burkina Faso, renforcer la coopération entre nos chercheurs et institutions académiques, et promouvoir une recherche collaborative, appliquée et adaptée aux réalités locales », a ajouté Yaya Sangaré.
Babou André Bationo a souligné l’importance de la collaboration entre les chercheurs ivoiriens et burkinabè dans le cadre de ce projet avec le FONSTI. Il a mis en avant la nécessité de mutualiser les efforts, les compétences intellectuelles et les ressources matérielles pour maximiser l’impact de leurs travaux. Sa conviction que les initiatives déjà prises commencent à porter leurs fruits montre son optimisme et sa détermination à encourager une synergie entre les différents acteurs.
Il a invité également tous les chercheurs et innovateurs à faire preuve d’ambition en proposant des projets qui répondent aux besoins locaux, ce qui reflète une approche proactive pour trouver des solutions adaptées aux défis spécifiques de leurs pays. En résumé, son message est un appel à l’unité, à l’innovation et à l’engagement dans la recherche pour le bien-être de leurs communautés.
Jean-Hubert KOFFO