Des images de trois présumés délinquants ( ou «microbes» ) sont présentées sur les réseaux sociaux, depuis hier après midi. Ils auraient été abattus par une «brave et glorieuse» population qui se serait fait justice , selon les informations distillées , face à l’incapacité présumée des autorités ivoiriennes à assurer leur sécurité.
Selon le rapport de la police ivoirienne faisant état du genre de mort, les suspects ont été tués par balles. Les photos confirment cet état, avec l’absence sur les corps de traces d’égorgement et de sévices, pouvant provenir d’une foule en colère, ayant décidé de se faire justice, comme cela avait été constaté à Attecoube, pour un chef présumé des « microbes» .
Une enquête a été ouverte par l’Onuci pour établir l’origine des armes et balles ayant servi à mettre fin aux jours des présumés délinquants. Si c’est la population qui a tiré et tué, comment a-t-elle pu déterminer qu’il s’agissait de délinquants ? Comment leur culpabilité a-t-elle été établie ? Les porteurs de l’arme étaient-ils munis d’une autorisation ? La légitime défense peut-elle être invoquée ?
Si les balles proviennent de la police ainsi qu’Afripresse.fr l’a rapporté, comment les faits se sont-ils déroulés?
En plus cette enquête de la police de l’Onuci dont des éléments étaient présents ce Vendredi dans un commissariat à Yopougon, et dans la morgue de l’hôpital ayant recueillis les corps, l’enquête ouverte par la police scientifique et d’autres services de police, suite à l’assassinat de Claude Abogny, se poursuit.
Deux présumés microbes arrêtés à Yopougon devraient être déférés au Parquet ce jour.
Charles K et Claude D.
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