La souveraineté alimentaire est au centre des enjeux stratégiques, et géographiques entre l’Europe et l’Afrique compte tenu de la répercussion de la guerre Russo-Ukrainienne sur tout le continent africain. Dans cette situation, on parle de faim.
L’Afrique fait vraiment honte. Une Afrique là où tout parle. 54 pays, dont l’intégrité du développement agricole, pétrolier, gazier, minier, n’est pas négociable. Quelle honte pour le continent, si cette situation au développement n’assure pas l’autosuffisance alimentaire.
Il y’a quelques années, on parlait de la Guinée, du Niger avec des ressources vivrières, du Sénégal avec ses productions arachidières, du Niger, de l’Angola grâce au pétrole, qui occupent les meilleurs rangs pétroliers dans le monde. Pourquoi l’on ne peut-il pas regrouper tout cet ensemble économique pour atteindre les objectifs alimentaires de l’Afrique ?
Le déficit alimentaire vient aussi du Kenya, grand producteur du manioc, de la Côte-d’Ivoire, premier pays producteur du cacao au monde. Le Mali et le Burkina, sont de grands pays producteurs du coton. Sans oublier la République du Congo, grande productrice d’or. Le Gabon et le Congo-Brazzaville produisent du bois.
L’Afrique a tout pour briser la dépendance alimentaire. Quelle honte pour 54 pays d’Afrique de fermer les yeux sur cette performance économique et de mettre à profit son économie alimentaire. Quelle honte, quand 54 pays d’Afrique crient au manque céréalier de l’Ukraine un petit pays de l’Occident qui, à lui seul crée un climat d’insécurité alimentaire en Afrique. Les 54 pays d’Afrique sont tous coincés entre la naïveté et la paresse, pour attendre des autres. Quelle honte !
Ben Ismaël