Une opération de déminage lancée en 2014 en Guinée (Kindia 135 km de Conakry), financée par la France et l’Union européenne a permis l’extraction et la destruction de plus de 600 tonnes d’anciens stocks de munitions et d’explosifs.
La campagne de “dépollution” qui concernait un site de champ de tir de Kindia, a été conjointement menée par la Sécurité civile française, la section de déminage des forces armées guinéennes et des unités de protection civile guinéenne.
Le coût de cette campagne de destruction des munitions est estimé à environ 888.000 euros, cofinancé par l’Union européenne à hauteur de 575.000 euros, la France pour 113.000 euros et une participation guinéenne en matériels et équipements pour environ 200.000 euros.
La fin de l’opération se déroule ce jeudi 31 mars devant des autorités guinéennes, des ambassadeurs de l’Union européenne et de la France en Guinée et de quelques représentants des associations des victimes.
“L’importante quantité de munitions détruite -plus de 600 tonnes- était laissée à l’abandon et représentait une menace réelle pour les populations de la zone de Kindia. Sa destruction s’est déroulée en deux temps. Le premier entre mars et juin 2014, et le second de mars à avril 2016, selon la Délégation de l’Union européenne en Guinée.
“Ce projet a été conduit dans l’esprit de la réconciliation nationale”, indique l’Union européenne, précisant que “le site abritant d’anciennes fosses communes de victimes de la Première République -1958-1984- et du début de la Deuxième République -1984-2010-“.
Aliou BM Diallo