Des acteurs du secteur des transports en Côte d’Ivoire dévoilent à travers l’opérateur QUIPUX Afrique, l’impact de la vidéo verbalisation, qui a permis de mettre en fourrière 300 véhicules depuis janvier 2022.
L’union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) a offert une tribune d’échanges avec des responsables de la société QUIPUX Afrique, le mardi 26 avril 2022 à la Maison de la presse, à Abidjan-Plateau. À cette occasion, le gestionnaire de CGI PARK a révélé que plus de 300 véhicules sont déjà passés en fourrière.
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Selon Bourahima Diomandé, gestionnaire de CGI PARK (qui est la fourrière administrative de l’État de Côte d’Ivoire géré par QUIPUX Afrique), plus de 300 véhicules sont déjà passés en fourrière, au niveau du centre provisoire de l’autoroute Abidjan-Grand-Bassam, situé à proximité du rond-point d’Anani.
Plusieurs infractions au Code de la route, à l’en croire, expliquent cette situation : ” Il s’agit des défauts de documents (carte grise, visite technique, assurance, carte de transport), la surcharge, le surnombre, la violation des règles de transport exceptionnel, les véhicules à vitres teintées avec des plaques d’immatriculation fantaisistes et bientôt, le non paiement des amendes (…) Ces amendes sont fixées à 10. 000 FCFA pour les deux ou trois roues, 22. 500 FCFA pour les véhicules particuliers et 50. 000 FCFA pour les camions. Il est prévu un abattement de 25% en cas de paiement dans les 8 jours ou 100% de pénalité, en cas de paiement hors délai“.
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En ce qui concerne les infractions, les notifications sont adressées au titulaire du certificat d’immatriculation ou de la carte grise du véhicule. “C’est lui qui est responsable du paiement de l’amende“, a précisé Yves Augustin Kattié, directeur juridique à QUIPUX Afrique, entreprise chargée par l’État de Côte d’Ivoire de la conception, de l’ingénierie, du financement, de la mise en place et de l’exploitation d’un système de gestion intégrée de l’ensemble des activités du transport routier ivoirien.
Le Système de transport intelligent (STI), une plateforme qui s’occupe de la gestion du trafic et de la sécurité routière, à travers la vidéo-verbalisation a permis de réduire le taux d’accidents de la circulation qui est aujourd’hui de 44%, selon Yves Augustin Kattié, directeur juridique de QUIPUX Afrique.
Ce que Samou Diawara et Marie Catherine Ayoman ont dit
Représentant le ministre des Transports, Samou Diawara, directeur de la communication et des relations internationales et, Marie Catherine Ayoman directrice de la digitalisation, représentant le directeur général de QUIPUX Afrique Ibrahima Koné, ont expliqué les objectifs de la mise en œuvre du Système national de la sécurité routière, en vigueur en Côte d’Ivoire depuis le 7 septembre 2021.
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“Le Système national de la sécurité routière est un dispositif qui repose sur un système de caméras qui flashent les plaques d’immatriculation des contrevenants au Code de la route pour notifier les infractions aux propriétaires des véhicules. Ce dispositif innovant vise à impacter le comportement des usagers de la route, afin d’atteindre efficacement l’objectif d’une baisse de 50% du nombre de blessés ou de tués à l’horizon 2030. C’est la raison pour laquelle nous vous exhortons, hommes et femmes de médias, à nous accompagner dans cette action de sensibilisation et d’éducation sur nos routes“, a dit Samou Diawara.
“Notre objectif à travers l’organisation de ces sessions, est d’échanger avec vous sur la vidéo-verbalisation, pour permettre une meilleure compréhension auprès des acteurs du 4ème pouvoir“, a ajouté Marie Catherine Ayoman.
Olivier Dion
Rédaction : afrikipresse@gmail.com