La Côte d’Ivoire accepte l’accord sur les subventions de la pêche de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).
La Côte d’Ivoire accepte l’accord sur les subventions à la pêche de l’OMC. Kouadio Adjoumani, représentant permanent de la Côte d’Ivoire auprès de l’Organisation, l’a signifié à Ngozi Okonjo-Iweala, directrice générale de l’OMC, le lundi 23 octobre 2023 au siège de l’institution.
Cet accord, adopté le 17 juin 2022 lors de la 12e conférence ministérielle de l’OMC, vise à préserver la santé des océans, les moyens d’existence et la sécurité alimentaire de millions de personnes. Il interdit aux membres de l’Organisation d’accorder des subventions à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, à la pêche dans les stocks surexploités et à la pêche dans des territoires marins non réglementés. Il constitue également un grand pas dans la réalisation des objectifs de développement durable des Nations Unies.
L’ambassadeur Kouadio Adjoumani a déclaré que l’acceptation de cet accord par la Côte d’Ivoire reflète la vision et l’engagement des autorités ivoiriennes en matière de durabilité. Et qu’il est conforme aux nombreuses actions entreprises par le gouvernement ivoirien, en vue d’assurer la conservation et une utilisation durable des océans. Il a également réaffirmé l’engagement de la Côte d’Ivoire à participer activement à l’effort collectif international visant à faire avancer l’agenda multilatéral sur la pêche durable.
La directrice générale de l’OMC, Ngozi Okonjo-Iweala, a salué l’acceptation de la Côte d’Ivoire et a souligné que chaque acceptation formelle de l’accord sur les subventions à la pêche marque une étape cruciale vers son entrée en vigueur. Elle a rappelé que cet accord est d’une importance capitale pour la planète et qu’il représente un apport important pour la santé des océans, des moyens d’existence et de la sécurité alimentaire de millions de personnes.
Pour que l’accord sur les subventions à la pêche entre en vigueur, il faut que deux tiers des membres de l’OMC déposent leurs instruments d’acceptation. À ce jour, la Côte d’Ivoire est le premier pays africain à accepter formellement cet accord.