Le Président de générations et peuples solidaires (GPS), Guillaume Soro, a animé une conférence de presse ce jeudi 17 septembre 2020 à l’hôtel Bristol à Paris, en présence de ses avocats français et de sa conseillère en communication, Patricia Balme. À cette occasion Patricia Balme, patronne de PB Com International, a affirmé avoir été trahie par le chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara, qui n’aurait pas respecté la promesse de lui attribuer un contrat de communication, après qu’elle eut contribué à sa victoire en 2010. Patricia Balme a ajouté que c’est cette raison ( une raison bassement mercantile, c’est à dire une affaire d’argent), qui explique son rapprochement avec Guillaume Soro, et son engagement pour la cause de celui-ci. Cela signifie-t-il qu’elle attend d’avoir des contrats demain avec Guillaume Soro, quand il sera élu Président de la République ?
En réalité, Patricia Balme est connue du cercle présidentiel ivoirien non pas pour avoir travaillé pendant 11 ans comme elle le fait croire, pour le chef de l’État Alassane Ouattara, mais plutôt, accessoirement, pour avoir fait des piges pour Mme Dominique Ouattara et la fondation Children Of Africa.
Les archives et les témoignages montrent que les structures de communication qui ont préparé la victoire du Président Alassane Ouattara en 2010 sont bien l’agence Euro RSCG et l’agence Voodoo. Mme Balme n’a jamais eu de contrat avec la presidence ivoirienne, ni avec le Rdr, ou Alassane Ouattara, comment peut-elle prétendre avoir travaillé pour la victoire d’Alassane Ouattara.
Selon des témoins de l’époque, Patricia Balme ne peut que s’en prendre à elle-même, car elle ne voulait voir aucun autre communicant en dehors d’elle seule, autour des autorités ivoiriennes, puisqu’elle avait rejeté un contrat pour la promotion du tourisme qui lui avait été, alors qu’aucune promesse ferme ne lui avait faite dans ce sens.
Patricia Balme a été victime plutôt de sa gourmandise. Elle voulait le contrat global de la Côte d’ivoire pour la France alors qu’elle n’était pas capable d’assumer la mission comme Image 7.
Celle qui fut également communicante « historique » au service du président Camerounais, Paul Biya (87 ans) au pouvoir depuis 1982 (soit depuis 38 ans) peut-elle vraiment s’ériger en donneuse de leçons dans le cas ivoirien ?
Philippe Kouhon