Le ministre de l’Administration territoriale et de la sécurité intérieure du Burkina Faso,Simon Compaoré a animé un point de presse jeudi 30 juin 2016 à Ouagadougou.
Il a été question de l’arrestation de deux jeunes burkinabè fortement radicalisés au Niger, et qui voulaient installer au Burkina Faso, une cellule terroriste.
Formés au Niger, les deux jeunes burkinabè arrêtés dont les identités n’ont pas été dévoilées avaient migré à Tombouctou (Mali) où ils sont restés pendant un temps pour continuer leur formation, a expliqué leministre de l’Administration territoriale et de la sécurité intérieure du Burkina Faso, Simon Compaoré.
Selon lui , ils auraient participé à plusieurs attaques terroristes au Mali, notamment celle contre la mission de l’ONU.
Leur objectif , a-t-il poursuivi , était d’installer un Katibat (un groupe djihadiste) au Burkina Faso.
«Lors de leur arrestation, ces présumés djihadistes avaient en leur possession, une ceinture d’explosifs, deux grenades et une forte somme d’argent », a-t-il ajouté.
Pour le chef d’Etat-major adjoint de la gendarmerie, le Colonel Serge Alain Ouédraogo, ces deux « terroristes » avaient le soutien des patrons spirituels parmi eux, dont un Burkinabè du nom de Cheik Ibrahim.
POO