Avec pour thème « les Objectifs du Développement Durable : une nouvelle impulsion pour transformer notre monde », la 71ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies s’est ouverte le mardi 20 septembre 2016, à New York, aux Etats-Unis , avec la participation du chef de l’État ivoirien.
Outre Alassane Ouattara , cette cérémonie d’ouverture a enregistré la présence de plusieurs personnalités telles que Ban Ki-Moon , le Secrétaire Général de l’Onu, Idriss Déby, du Tchad par ailleurs Président en exercice de l’Union Africaine.
L’on a également vu défiler à la tribune des Nations Unies le président américain , Barack Obama et celui de la France, François Hollande.
Dans son discours d’ouverture , Ban Ki-Moon a exhorté les pays membres de l’Onu à œuvrer sans relâche pour la paix et à agir pour mettre fin à la guerre, aux persécutions et à la précarité dans le monde.
Le patron de l’Onu a également évoqué la question de la réforme du Conseil de Sécurité des Nations qui, selon lui, ‘’doit s’adapter aux réalités du 21ème siècle’’. Il a, par ailleurs, appelé à une solution politique et négociée aux différents conflits dans le monde.
Le Président en exercice de l’Union a, pour sa part, invité la Communauté internationale à promouvoir une croissance économique durable et profitable à tous.
Idriss Déby a évoqué la situation de crise qui prévaut sur le continent, notamment le Mali qui continue de faire l’objet d’attaques terroristes, le conflit en Lybie, les affrontements au Soudan du Sud et les crises politiques en Centrafrique, en République Démocratique du Congo, au Gabon et au Burundi.
Il en a appelé à la solidarité internationale pour aider ces pays à résoudre leurs crises.
Le Président américain a, quant à lui, exhorté les pays à poursuivre leurs efforts dans le sens d’une amélioration du modèle d’intégration et de coopération mondiales.
Il a ensuite appelé à une meilleure redistribution des fruits de la croissance mondiale et à l’action pour l’atteinte des Objectifs du Développement Durable, gages d’un développement harmonieux.
Pour terminer, Barack Obama a fait un plaidoyer en faveur de la liberté, de l’État de droit et de la démocratie libérale , avant d’inviter les dirigeants du monde à travailler au bien-être de leurs peuples.
François Hollande a invité les pays à ratifier l’Accord de Paris sur le climat. Il a ensuite proposé l’agenda 2020 devant permettre à l’Afrique d’être autonome en matière d’accès à l’électricité.
L’enjeu de cet agenda, qui consistera à mobiliser 10 milliards d’euros d’ici 2020, est de réduire, selon lui, l’exode des populations et d’accélérer le développement du continent africain. La France, à l’en croire, est prête à contribuer à hauteur de 20%; soit 2 milliards d’euros.
Abordant la question du terrorisme, le Président français a souligné la nécessité de soutenir les pays africains dans leur lutte contre ce fléau qui n’épargne aucun pays.
Puis il a exhorté les États à mutualiser leurs efforts et à prendre des décisions courageuses pour vaincre le terrorisme.
En marge de la cérémonie d’ouverture, Alassane Ouattara a eu deux tête-à-têtes. D’abord avec son homologue portugais, Marcelo Rebelo De Sousa et ensuite avec le président Nigérian, Muhammadu Buhari. Les échanges ont essentiellement porté sur le renforcement de la coopération entre leur pays et la Côte d’Ivoire.
Ce mercredi 21 septembre 2016, le Président ivoirien prendra part à l’US-Africa Business Forum au cours duquel il présentera l’attractivité de l’économie ivoirienne pour les investisseurs et le secteur privé américains.
Un véritable lobbying que tentera de mener Alassane Ouattara auprès des décideurs américains pour appeler à investir en Côte d’Ivoire , avant de prendre la parole le jeudi 22 septembre 2016, à la tribune des Nations-Unies pour s’adresser, à son tour, au monde.
Claude Dassé , avec service communication de la présidence ivoirienne
