Jeune chanteur ivoirien originaire du Bafing dans le Nord-Ouest de la Côte d’Ivoire, Soum Eza, auteur d’un premier disque sorti en 2018 évoque dans cet entretien accordé à AfrikiPresse sa musique et ses premiers pas sur le marché du disque.
Dites-nous d’où vient le nom Soum Eza ?
Soum Eza vient de Soumahoro pour Soum et Eza me vient de la danse. J’ai commencé dans la danse, les amis m’appelaient “Eza Dja Foule”.
Quel est le genre de musique que vous faites et en quelles langues chantez-vous ?
La musique que je fais, c’est la variété parce que c’est le mélange. Quand tu écoutes Soum Eza, tu retrouves le Rap, le Reggae, Le Zouglou. Mais je suis plus Rap, Hip-Hop. Je chante dans différentes langues en commençant par ma langue maternelle : le mahouka; viennent ensuite le malinké et le français.
Quels sont les thèmes que vous abordez dans vos chansons ?
Mes chansons parlent de mariage, d’union, de paix. Je traite de tous les thèmes, je dénonce les maux de la société. J’invite la population à l’union car c’est ensemble qu’on peut aller loin mais tout seul, on ne peut pas y arriver.
Parlez-nous de votre premier album et de la réaction du publique ?
Mon premier album comprend 5 titres et un remix donc 6 titres. C’était une satisfaction personnelle de l’avoir sorti parce que je passais déjà sur certaines radios et je participais à des évènements tels que « Tonnerre » pour la télévision et au Masa (Marché des Arts et du Spectacle Africain, ndlr) pour les festivals avant la sortie de l’album. Il n’a pas connu un grand succès commercial mais il a été bel et bien vendu. Je remercie tout ce qui m’ont soutenu en achetant mes disques. Cela démontre bien que je suis suivi.
Quel est votre agenda pour les prochains mois ?
Il y a un second album qui sort dans les prochains mois. Il compte également 6 titres comme le premier. Le thème central c’est le travail. Ne jamais baisser les bras c’est en travaillant dur qu’on peut s’en sortir dans la vie. Mais comme le premier je traite des sujets qui intéressent la société et j’appelle toujours à l’union entre les populations dans les différentes régions du pays.
Qu’attendez-vous de vos fans et du public ?
Je voudrais remercier le public pour son soutien pour le premier album qui s’est bien comporté. J’attends de mes fans un soutien plus important pour le deuxième qui sort bientôt en achetant les CD originaux et me suivre sur les réseaux sociaux pour me donner le courage de continuer le travail.
Yaya K.