Dans la nuit du 7 au 8 aout dernier, des éléments cagoulés ont détruit et saccagé les locaux de la radio privée VIVA (appartenant à Andry Rajoelina, ancien président de la Transition) de Fianarantsoa.
Cet acte coïncide avec une ambiance postélectorale chaude dans ce chef lieu de province du Centre Sud, où les deux candidates de MAPAR (d’Andry Rajoelina) et de HVM (parti présidentiel) revendiquent la victoire des communales tenues le 31 juillet 2015. Le silence « forcé » de VIVA constitue une aubaine inespérée pour le pouvoir.
Après la condamnation du SJM (Syndicat des journalistes de Madagascar) et de l’OJM (Ordre des Journalistes de Madagascar), Reporters Sans Frontières (RSF) a réagi avec vigueur mardi 11 août 2015. Dans le communiqué publié, Virginie Dangles « demande aux autorités de mener une enquête indépendante, impartiale et approfondie afin d’identifier au plus vite et de traduire en justice les coupables de ces actes » .
James RAMAROSAONA