A l’initiative du Cercle des Artistes pour l’Emergence (CAPE), plusieurs artistes, créateurs et hommes de média se sont retrouvés les Vendredi 02 et Samedi 03 juin 2017 à Grand-Bassam. Objectif, réfléchir sur les conditions de vie et de travail des artistes et créateurs, en présence de Monsieur Kossonou, Conseiller Technique au Ministère de la Culture et de la Francophonie, représentant le Ministre Maurice Kouakou Bandaman et du Professeur Touré Tenin de la Grande Chancellerie, représentant la grande Chancelière, Henriette Diabaté.
« Problématique des conditions de vie et de travail des artistes et créateurs », est le thème du séminaire de deux jours qui a réuni les artistes et créateurs ivoiriens à Grand-Bassam, du vendredi 2 au samedi 3 juin 2017. Rassemblés au sein du Cercle des artistes pour l’émergence (Cape), ces hommes de culture ont, à l’issue de ce séminaire, fait des recommandations à l’État de Côte d’Ivoire, afin de leur permettre de vivre pleinement de leur métier, mais également, leur permettre d’avoir des conditions de vies décentes.
Ils on invité l’État de Côte d’Ivoire à « L’adoption de mesures drastiques, efficaces et pérennes dans le cadre de la lutte contre le piratage des œuvres de l’esprit». Au total, ce sont huit recommandations que les artistes et créateurs ont faites à l’État . Ils souhaitent l’adoption de textes législatifs ou règlementaires relatifs à la professionnalisation des métiers liés à l’art et au statut de l’artiste, l’adoption des textes règlementaires prévus par la loi n° 2016-555 du 26 juillet 2016 relative au droit d’auteur et aux droits voisins, notamment, ceux se rapportant à la rémunération pour copie privée, à la reproduction par reprographie et au droit de suite. Ils demandent aussi à l’État de créer des centres de formation professionnelle régionale aux métiers de l’art et en droit de la propriété littéraire et artistique. Les artistes et créateurs d’œuvres artistiques veulent la défiscalisation à l’importation des matériels liés à l’exercice des métiers artistiques, la redynamisation des industries culturelles ivoiriennes, notamment des filières musicales, audiovisuelles, littéraires, des arts visuels et des arts dramatiques. Ils veulent également la prise en compte par l’État des cotisations des artistes et créateurs dans le cadre de l’assurance maladie universelle, mais aussi, la mise en place d’un fonds de garantie de 2 milliards F CFA pour l’éligibilité des artistes et créateurs aux logements sociaux.
Ce dernier point (portant sur les logements sociaux) figurait justement au nombre des 4 sous-thèmes abordés lors de ce séminaire. 3eme sous-thème du séminaire, il était intitulé : «artistes et créateurs, comment s’y prendre pour acquérir les logements sociaux ». Bourgi khodor (Vice-président de la Chambre nationale des promoteurs et constructeurs agréés de Cote d’Ivoire, et patron d’une structure immobilière), qui était en charge de l’animer a entretenu les hommes de culture sur les conditions et les modalités d’acquisition des résidences.
Noel Dourey, le Président du Cape, et les siens ont également exprimé leur envie de bénéficier de l’Assurance de la Couverture maladie universelle. A niveau, c’est le Directeur de la Caisse nationale d’Assurance maladie qui les a entretenus sur le sous-thème : « Couverture d’Assurance Maladie Universelle, quels avantages pour les artistes et les créateurs ».
Lors de ce séminaire, les artistes et créateurs ont été également planché sur leur rôle dans la société. Ils ont été instruits par le Bureau Ivoirien des Droits d’Auteur (Burida) sur les : «fondamentaux de la gestion collective des droits d’auteur et des droits voisins ». Un thème animé par le directeur juridique du Burida, Serge Akpatou.
Jean-H Koffo