Fièvres, fatigues, douleurs musculaires, céphalées, maux de gorge suivis de vomissement, de diarrhée, d’une éruption cutanée, et d’hémorragies internes et externes ne dit peut-être rien aux nos jeunes frères et sœurs à qui, ce roman est destiné, puisqu’il est étudié dans les classes de quatrième en Côte d’Ivoire.
Ce livre implante très tôt à nos jeunes frères et sœurs tous les bienfaits du partage, de la solidarité, de la conjugaison des forces.
La mort mystérieuse du chasseur Alidou et de ses enfants ouvre une série d’événements auxquels les villageois n’arrivent pas à trouver une solution. Face à des villageois désemparés qui ne comprennent pas qu’ils sont victimes de la fièvre hémorragique Ebola, maladie méconnue de tous qui s’abat dans la région. La femme d’Alidou, n’est pas épargnée par ce fléau qui sévit parmi les habitants.

À l’occasion de son hospitalisation, elle trouve le soutien inestimable de Mariétou, une infirmière dévouée, qui finit par devenir aussi une victime expiatoire de cette épidémie. La liste s’allonge. Malgré cette perte, Alimatou puise dans ses ressources propres pour vaincre cette maladie. Et contre toute attente, parvient à guérir complètement. Suite à cette guérison, elle décide de donner un sens à sa survie en se consacrant à aider les autres malades à guérir. C’est ainsi qu’elle devient une figure emblématique de résilience.
Jean Pierre Mukendi, celui qui témoigne que “l’espoir est au Sud”, par cette œuvre nous éclaire sur la force de caractère que chaque être humain doit entretenir tout au long de sa vie. À vrai dire le message que véhicule cet auteur aux multiples facettes (romancier, poète, dramaturge, conteur et nouvelliste) demeure l’Amour. Ne le dites surtout à personne. C’est la raison pour laquelle, il illustre ses propos par l’affirmation suivante : « Il n’y a aucune force contre l’amour et la véritable puissance réside dans l’amour ».

À bien y voir, même si à celle-ci y trouve son fonds de commerce selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le patient zéro serait un enfant décédé en décembre 2013 près de Gueckédou, dans le Sud-Est de la Guinée, je vous épargne du décompte macabre qui s’en est suivi. Et pour oublier tout cela, une bonne partie de Rumba de la RDC de chez l’auteur, qui n’a pas aussi été épargnée, nous fera du bien avec Ferre Gola.
Avec la collaboration de Fidèle Kossonou