Entre Edy Koula, le Président de l’Union nationale du patronat des entreprises privées de sécurité de Côte d’Ivoire (Unapepsci) et son ancien ‘’mentor’’, Sérikpa Zokou André, président de l’Union patronale des entreprises de sécurité privée et transports de fonds en Côte d’Ivoire (Upespci), c’est désormais la guerre.
Edy Koula (Président de l’Unapepsi) : «Sérikpa André n’a aucun agrément»
Devant la presse, le président de l’Unapepsci, évoquant le lancement des activités de la structure dont il a la charge, au titre de l’année en cours a été le premier à sonner la charge en direction de son ancien patron. «Sérikpa André ne fait qu’insulter les autorités. Et ça, c’est depuis lors. Il n’a aucun respect pour nos autorités. Il n’a aucun agrément raison pour laquelle il a été prié de quitter la commission d’attribution des agréments». Le lancement des activités de l’Unapepsci qui était prévu pour le mardi 15 2016, en présence du ministre d’État , ministre de la Sécurité intérieure, Hamed Bakayoko a été annulé , suite à l’attaque terroriste contre à Bassam.
André Serikpa réagit : « la moralité d’Edy Koula est connue de tous »
« (…) J’ai eu pour proche collaborateur Edy Koula dont la moralité est connue de tous. Je l’invite à plus d’honnêteté intellectuelle et de sagesse car, la naissance d’un patronat ou plusieurs associations dans le domaine de la sécurité privée n’est pas un fait grave, mais il est impérieux d’oeuvrer à la prise des dispositions pour éviter de se laisser manipuler par certains agents de l’administration publique qui ignorent leurs obligations de résultats attendus par la tutelle et les autorités ivoiriennes. (…) N’est-il pas le même cet Edy Koula, mon ex-chargé de mission en 2004 qui s’était porté garant au cours d’une réunion nocturne à l’IIAO de Grand Bassam et planifié mon élimination physique par empoisonnement ? Nous voulons éviter de l’exposer au nom de notre croyance au Maître des cieux et nous l’exhortons à poursuivre encore sa formation qu’il a abandonnée pour se retrouver dans la rue sans bénéficier du certificat d’aptitude délivré par son maître que je suis. (…) En le faisant, je voulais former un héritier, défenseur des intérêts économiques et commerciaux et non un vendeur d’illusions et apprenti sorcier par qui des individus mal intentionnés doivent passer pour détruire ce que nous avons construit depuis 32 ans, avec l’administration publique ivoirienne qui nous assiste… »
Claude Dassé
