Une réunion du Conseil permanent de la Francophonie (CPF) tenue vendredi 3 juillet 2015 au siège de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à Paris et présidée par la Secrétaire Générale, Michaëlle Jean a mis le Burundi « sous observation ».
Le CPF est l’organe chargé de l’exécution et du suivi du Sommet de la Francophonie. Il est composé des représentants des chefs d’Etats et de gouvernement membres.
Lors de cette rencontre les membres ont regretté les conditions dans lesquelles ont été organisées au Burundi les élections du 29 juin et ont déploré la rupture du dialogue politique malgré les efforts des partenaires internationaux , selon le communiqué de la Francophonie.
Compte tenu de la crise de la démocratie et de violations graves des droits et des libertés dans ce pays, le CPF a décidé de mettre le Burundi sous observation.
Au lendemain des scrutins, le 30 juin, la SG de la Francophonie a déjà réagi, en regrettant les circonstances préélectorales et en attirant l’attention des autorités burundaises sur le fait que la situation compromet les acquis démocratiques et menace la stabilité dans le pays.
Les membres du CPF ont demandé à tous les protagonistes de la crise de faire preuve de responsabilité en privilégiant les aspirations du peuple burundais à la paix et à la démocratie en vertu de l’esprit des Accords d’Arusha, et les ont exhortés à renouer le dialogue.
James RAMAROSAONA