Un atelier de réflexion sur l’autonomisation des marines marchandes de l’espace OMAOC (Organisation maritime de l’Afrique de l’ouest et du centre), a débuté mercredi 18 octobre 2017, dans un hôtel à Abidjan, en présence du secrétaire général de l’OMAOC, l’Angolais Alain Michel Luvambano, du représentant du ministre ivoirien des transports de Côte d’Ivoire, Teya Pascal et des représentants des pays membres de l’OMAOC.
Rendre autonomes les administrations des affaires maritimes dans les différents pays de l’espace OMAOC, est l’objectif affiché de l’atelier de réflexion qui a lieu depuis ce mercredi à Abidjan. “Une initiative louable”, a souligné le représentant du ministre des transports de Côte d’Ivoire. Il a dit attendre de ces instants de réflexion “des propositions concrètes qui dépouillent l’administration maritime de toutes les lourdeurs”. Car, ainsi que le soutiennent les différents intervenants dans le secteur “le développement de l’économie bleue qui est perçue par l’Union Africaine comme l’avenir de l’Afrique” dépend de la façon de conduire les activités maritimes dans les pays dont l’économie est en grande partie basée sur le secteur maritime. Et cela passe, préconisent-ils, par une autonomisation financière des administrations maritimes.
“Les activités maritimes nécessitent la mobilisation de moyens financiers à temps. Or les procédures administratives actuelles sont longues”, notera le représentant le directeur des affaires maritimes de Cote d’Ivoire.
Les exemples du Sénégal, pays francophone et du Ghana et du Nigeria, pays anglophones dont les administrations maritimes sont déjà dans cette dynamique, confortent les acteurs des autres pays à vouloir vulgariser cette pratique. Car, dira le SG de l’OMAOC, “la mer n’est plus juste la voie océane pour le commerce international et un simple réservoir de ressources halieutiques”.
L’atelier de réflexion qui s’achève le vendredi 20 octobre 2017, devra permettre aux uns et aux autres de partager leurs expériences afin de proposer aux 20 pays membres de l’OMAOC une politique de gestion autonome des administrations maritimes.
Chris Monsékéla