De son vrai nom Coulibaly Alassane, Alasco, ex-membre du groupe Négromuffi, vit en France depuis bientôt 20 ans. Avec Ras Goody Brown, il crée le groupe Négromuffi en 1992. Ils sortent ‘’Authentic’’, l’album qui les révèle aux mélomanes ivoiriens. Présent à Abidjan, Alasco s’est confié à Afrikipresse.
Qu’est-ce qui explique votre présence en Côte d’Ivoire ?
J’ai un album qui est sorti en France, je suis venu le présenter au public ivoirien pour qu’il sache que je suis toujours dans la Groove-Musique.
Pouvons-nous revenir sur les conditions de votre départ en France ?
Je suis allé en France pour continuer mes études en histoire et civilisations. Aujourd’hui j’y ai une vie professionnelle; j’ai construit ma famille. La vie d’un artiste n’est pas du tout facile en Europe notamment en France. Je peux dire que c’est le cimetière des artistes ivoiriens, car une infime partie de ceux qui y sont allés dans l’objectif de continuer la musique, qui sont encore, dans la musique. Ils se préoccupent plutôt de comment survivre en hexagone.
Avec les problèmes qui sont arrivés à l’époque entre Ras Goody Brown votre ex-compagnon du groupe Négromuffi, où en sont vos rapports ?
Je vais vous faire une confidence : bientôt c’est le retour du groupe ! J’en ai parlé avec mon frère lors de notre rencontre. Nous préparons notre grand retour qui est éminent d’ailleurs. C’est pour dire que nous avons de très bons rapports. Au-delà de la musique, Ras Goody Brown et moi, nous sommes cousins, donc nous sommes des enfants de deux sœurs, toutes les deux originaires de la ville de Sakassou au centre de la Côte d’Ivoire. Nous l’ignorions jusqu’à ce qu’on parte en spectacle dans cette ville une année et que, Félix Akoto Yao un cadre de la région qui est notre oncle et qui connaissait bien nos mères nous le révèle.
Roxane Ouattara