« Qu’on soit porteur d’un handicap ou non, l’enfant africain, l’enfant ivoirien, l’enfant de Nouamou a droit à l’éducation ». Tel est le message que veut faire passer Anne Bakoum, présidente de l’Ong Le Refuge, à l’occasion de la célébration de la Journée de l’Enfant africain, qui s’est tenue le samedi 15 juin 2024 à Nouamou, village, situé dans le département de Tiapoum.
Selon la présidente Anne Bakoum, la célébration de cette journée est une initiative de l’Union africaine qui vise à commémorer le massacre des enfants de Soweto, qui manifestaient pour leurs droits.
“L’ONG Le Refuge” a pour principale mission de promouvoir les droits humains. C’est donc pour marquer cette occasion que nous célébrons cette journée depuis maintenant trois ans”, a-t-elle expliqué.
Pour Anne Bakoum, l’un des principaux moyens de promouvoir les droits humains est à travers les médias. D’où, le thème de cette troisième édition : « Médias et droits humains : Éducation, Tradition et Inclusion ». « Cette troisième édition a été pour nous également l’occasion de célébrer la tradition au-delà du droit à l’éducation que nous avons voulu mettre en avant, célébrer la tradition à travers la drummologie, le langage des tambours ».
Daniel Barrou, directeur d’une école pour personnes en situation de handicap, a exhorté les parents dont les enfants sont porteurs de handicap à s’approcher des structures adaptées, et a rassuré que ces enfants ne seront pas une épine à leur pied ou une gangrène, mais plutôt un soutien.
« Nous voulons lancer un appel aux parents de ne pas marginaliser ces enfants-là mais de leur permettre de faire une éducation scolaire parce qu’ils peuvent réussir comme les autres enfants dit normaux », a-t-il dit.
Camara Siaka, représentant le député de Tiapoum, a exprimé sa gratitude à l’Ong , Le Refuge pour ses actions en faveur de l’amélioration des conditions de vie des enfants vivant avec un handicap. Il faut noter que cette journée de célébration a été meublée par plusieurs activités, notamment l’initiation pratique des enfants à la drummologie par le tambourinaire Gboko Adjoumani.
Moustapha Ismaila