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    Procès pour détention illégale d’armes : Mangoua Jacques plaide non coupable et donne ses pistes sur les auteurs

    Procès pour détention illégale d’armes : Mangoua Jacques plaide non coupable et donne ses pistes sur les auteurs
    Publié le
    Par
    Aboubacar Al Syddick
    Lecture 2 minutes

    L’ex-président du Conseil régional de Gbêkè et vice-président du Pdci-Rda Jacques Mangoua, a donné ce mardi 24 mai 2022, des pistes et des indices à la Cour d’appel de Bouaké, pour l’aider, selon lui, à retrouver les véritables auteurs, alors qu’il était à nouveau à la barre dans le cadre de son procès pour détention de munitions, d’armes de guerre sans autorisation administrative.

    Les adversaires politiques mais en cause

    Ce sont mes adversaires politiques qui ont déposé ces armes pour arriver à me déstabiliser de mon poste de président de conseil régional que j’ai gagné dignement. Je suis innocent”, a plaidé et accusé Mangoua Jacques Koffi Saraka qui a invité la Cour à poursuivre les enquêtes au moyen des preuves “qu’il détient”, afin de trouver les véritables auteurs des faits qui lui sont reprochés.

    Deux (2) heures après son ouverture, la Cour d’Appel de Bouaké à suspendu le procès en appel de Jacques Mangoua qui a été renvoyé au 19 juin 2022 prochain, date d’un nouveau délibéré. Maître Adjé Luc, avocat de Jacques Mangoua , a dit avoir de l’espoir quant à l’issue du procès.

    Les faits datent de 2019

    Depuis le 27 septembre 2019, Mangoua Jacques Koffi Saraka est poursuivi pour “détention illégale de munitions d’armes de guerre sans autorisation administrative” découvertes le 20 septembre 2019 dans sa résidence privée à N’Guessankro, son village natal, dans le département de Béoumi. Il s’agissait de 991 munitions d’armes de guerre, 49 munitions de fusil de types calibre 12 et 40 nouvelles machettes, qui avaient été découvertes par un gardien dans une niche de ladite résidence.

    Le 03 octobre 2019, Mangoua Jacques Koffi Saraka avait été condamné à 5 ans de prison, 5 ans de privation des droits civiques et à payer 5 millions FCFA d’amende. Le 31 mars 2020, celui qui est également l’un des bras droit et proches du président du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié bénéficie d’une liberté provisoire après 6 mois de prison.

    Aboubacar Al Syddick à Bouaké

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