En marge des présélections du concours Miss-Côte d’Ivoire dans la région du Haut-Sassandra au cours du week-end d’avant Pâques , Touré Mamadou, Secrétaire d’État chargé de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle , a rencontré les journalistes à sa résidence de Daloa.
Il a révélé : « à huit ans, j’étais ceinture rouge en taekwondo et si j’avais continué, j’aurai été actuellement un 4ème Dan. Je suis un gâchis pour le taekwondo. Mais mes deux garçons feront mieux que moi parce qu’ils font le karaté ».
Sur sa lancée, il a demandé aux jeunes de se battre pour se construire eux-mêmes. Il dit ne pas admettre que les élèves et étudiants expliquent les échecs scolaires et académiques par des conditions difficiles de travail. Il s’est appesanti sur l’immigration clandestine de jeunes Ivoiriens dont la source de départ est Daloa, la circonscription électorale dont il est l’un des députés.
À (re) lire –170 ivoiriens entassés dans 2 pièces en France, Amaral Fofana découvre le visage de l’immigration clandestine
Sur cette question, il a révélé : « J’ai été à Paris en France, j’ai vu plus de 800 jeunes Ivoiriens dont la majorité viennent de Daloa, dormir à même le sol. Quand ces jeunes ont l’occasion, ils font des photos à la Tour Eiffel et les balancent sur Facebook pour donner envie à leurs frères et amis qui sont encore à Daloa. Nous allons mettre sur pied une mission conjointe pour aller à Paris pour rencontrer ces jeunes de Daloa. Le bonheur est immatériel et l’échec n’est pas une fin en soi car on en tire toujours des leçons ».
Selon le Secrétaire d’État chargé de l’Enseignement technique et de la Formation a levé un coin de voile sur la question des jeunes , il faut détecter les jeunes qui ont des qualités et les aider.
Il a, cependant, dit qu’il y a une crise de valeurs en Côte d’Ivoire parce que les jeunes veulent être riches sans fournir d’efforts, d’où l’émergence de la cybercriminalité.
M. Ouattara, envoyé spécial