Après la cérémonie de lancement de la 1ère édition du salon ‘’Architect’’ qui a eu lieu le 2 mai 2017 à Abidjan-Cocody, Zeynabou Yolande Doukouré, présidente du conseil national de l’ordre des architectes de Côte d’Ivoire a donné sa part d’explication sur le conflit qui oppose ‘’L’Architecte’’ et ‘’Archibat’’.
Quel est l’objectif de ce salon, lorsqu’on sait que depuis 10 ans, il existe déjà ‘’Archibat’’ ?
Ce salon vient faire connaitre la profession d’architecte aux populations ivoiriennes et leur faire savoir que les architectes sont à leur disposition. Nous pouvons les aider à vivre mieux, même lorsqu’on n’a pas de gros moyens.
Quelle est alors la différence entre votre salon et le salon ‘’Archibat’’?
Le salon ‘’Archibat’’ a été initié par les architectes de Côte d’Ivoire. Cependant nous avons eu une rupture de confiance avec la structure organisatrice de ce salon. Nous avons donc estimé qu’il était temps de créer un salon spécifiquement pour les architectes parce que c’est nous qui sommes les prescripteurs. Et, nous en sommes à la 1ère éditiion. D’ailleurs, il ne peut y avoir de salon sur l’architecture et le bâtiment sans les architectes eux-mêmes.
La date du salon ‘’Archibat’’ est fixée du 3 au 7 octobre 2017 , le vôtre du 2 au 8 octobre 2017, et de plus sur presque le même le site. Quelle explication pouvez-vous nous donnez ?
Nous sommes le conseil national de l’ordre des architectes de Côte d’Ivoire. Nous faisons notre salon tous les 2 ans à cette même période car le 2 octobre c’est la journée mondiale de l’architecture. Si l’autre, veut faire son salon également à cette période, libre à lui. Nous sommes en démocratie et chacun est libre de ses choix. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’un salon sur l’architecture ne peut pas se faire sans les prescripteurs eux-mêmes.
Concrètement, qu’est- ce que ce salon va apporter à l’habitat ivoirien ?
En tant qu’architectes, nous sommes dans la démarche des deux COP (Cop 21 et Cop 22) dont la Côte d’Ivoire est signataire et c’est la phase du démarrage des consignes qui ont été données. Nous avons donc décidé d’adapter et de construire des bâtiments qui répondent aux normes de cette démarche.
Ouattara Roxane