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    Guinée: une institution de la République au bord de l’implosion

    Guinée: une institution de la République au bord de l’implosion
    Publié le
    Par
    Charles Kouassi
    Lecture 2 minutes
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    C’est chaud à l’Institution nationale indépendante des droits humains -INIDH- Guinée. Depuis des mois, les rapport ne sont pas au beau fixe entre le Président et les autres membres du Bureau exécutif.
    Le nœud du problème : Mamady Kaba , numéro un de l’INIDH est accusé par trois de ses collègues de “violations répétées de la loi organique L008/CNT/2011 portant organisation et fonctionnement de l’INIDH et du Règlement Intérieur de l’institution”.

    Afin de trouver solution à ce malentendu, les plaignants lui ont adressé une requête, dont afrikipresse a reçu une copie.

    Dans cette lettre, les signataires indiquent que pour “corriger les graves dysfonctionnements” constatés lors de la plénière du 5 février dernier, décision avait été prise de privilégier le travail en équipe. “Malheureusement, quelques mois plus tard, regrettent-ils, il devient de plus en plus difficile pour le bureau exécutif de se réunir afin de faire fonctionner l’institution conformément aux textes qui la régissent”.

    Pour remettre de l’ordre dans la maison, les signataires prônent l’unité au sein du Bureau exécutif.

    “C’est pourquoi nous demandons d’accepter de reprendre les réunions hebdomadaires et faire un compte-rendu de la gestion de la subvention reçue de l’État pour le fonctionnement”, lit-on dans la lettre adressée à Mamady Kabé le 15 juin dernier. Et le trio d’ajouter: “il est clair que si le président est l’ordonnateur, les modalités d’exécution sont déterminées par le bureau exécutif”.

    Par ailleurs, les signataires -le vice-président chargé de l’Administration, le vice-président chargé des relations avec les institutions et le rapporteur général- expriment leur “désaccord” par rapport au “recrutement unilatéral” du personnel de l’INDH, sans aucune consultation du bureau exécutif. “Conformément à l’article 14, le personnel du secrétariat est recruté par le bureau exécuté de l’institution après avis de l’assemblée plénière”.

    Afin de trouver solution à ce malentendu, les plaignants ont adressé une requête, 24 juin 2016, à la Cour Constitutionnelle, sollicitant l’intervention de celle-ci “pour faire assurer un fonctionnement régulier des organes de l’institution”.

    Aliou BM Diallo

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