La Côte d’Ivoire est à l’honneur les 17 et 18 Mai prochain à Paris (France), dans le cadre de la mission du Groupe Consultatif pour le financement du Programme National de Développement (PND) pour la période 2016-2020. Le Gouvernement ivoirien, avec en tête le Président de la République SEM Alassane OUATTARA, se rendra dans la capitale française.
Durant deux jours, au 66 avenue d’Iéna 75116, ce sont plus de 300 personnalités ivoiriennes et européennes qui échangeront sur les opportunités d’investissements en Côte d’Ivoire. Et parmi ces opportunités, figurent en bonne place les 21 projets liés au secteur des transports. 21 projets qui font du secteur transport, celui qui a le plus de projets, le plus de dynamisme.
Il s’agira pour le ministre ivoirien desTransports, Gaoussou TOURE, d’aller présenter aux investisseurs français et de bien d’autres pays de l’Europe les opportunités d’investissements dans les différents domaines des transports en Côte d’Ivoire, que sont le ferroviaire, le maritime,l’aérien et le routier.
Du côté du secteur ferroviaire, des études et recherches de financements vont contribuer à réaliser de nombreux projets parmi lesquels des projets intégrés à l’exploitation de minerais aussi bien en Côte d’Ivoire que dans les pays voisins, tels que le Mali et la Guinée. Le développement du secteur ferroviaire permettra non seulement de générer les emplois directs et indirects mais aussi de promouvoir l’exploitation des minerais ainsi que l’intégration sous régionale, sans compter sa contribution à faciliter le transport urbain notamment à Abidjan.
S’agissant du volet maritime, la mise en œuvre des différents projets devraient permettre d’améliorer les performances des ports ivoiriens et de relever le défi de la compétitivité par rapport aux autres ports de la sous-région. En plus du développement des transports lagunaires appelés à générer des emplois et à faciliter le déplacement des populations, à Abidjan, plusieurs projets touchant notamment les ports d’Abidjan et de San Pedro, permettront de moderniser les infrastructures portuaires et de recevoir des navires de grandes capacités, surtout en ce qui concerne le Port d’Abidjan. Le repositionnement de ce port en tant que hub de la sous-région sera ainsi aisé.
Concernant le transport aérien, il faut dire que malgré la certification « TSA » de l’aviation civile américaine, de nombreuses actions restent à déployer à travers les projets ci-après pour, non seulement, renforcer la position de hub de l’aéroport FHB, mais aussi de favoriser les vols domestiques et ouvrir de nouveaux horizons avec un aéroport moderne à construire à San Pedro, sans compter les villes futuristes « Aérocité » prévues à Abidjan et San Pedro. La réalisation des projets dans le domaine aérien permettra le développement de ce secteur aussi bien au plan national qu’international par l’ouverture sur les vols directs entre Abidjan et les Etats-Unis, au-delà du renforcement de la position de hub recherchée, l’aéroport FHB sera doté de toutes les commodités répondant aux standards internationaux.
Du côté du transport routier, après les bases de gestion transparente et performante des opérations liées au transport routier, il restera à poursuivre la réalisation d’infrastructures modernes et à créer les conditions favorables à la création d’emplois, à l’accroissement de la rentabilité de l’activité de transport qui devra désormais effectivement profiter aux transporteurs. La lutte contre la pollution et l’insécurité routière et l’opération du renouvellement du parc automobile font partie de l’ensemble des projets prévus d’ici à 2020. Les résultats des réformes opérées dans ce secteur (routier) ainsi que la mise en œuvre des projets prévus au titre des perspectives feront du secteur du transport routier en Côte d’Ivoire, une référence régionale et même mondiale.
Et, faut-il le rappeler, la Côte d’Ivoire, sous l’impulsion du président Alassane OUATTARA, s’est engagée à faire du secteur privé le moteur de sa croissance. Raison pour laquelle la quasi-totalité des projets du Ministère des Transports sont à réaliser par le secteur privé. Cela, en mode BOT (Build-Operate-Transfer), c’est-à-dire que l’investisseur aura à réaliser entièrement le projet, l’exploiter sur une durée déterminéeet le rétrocéder à l’Etat à la fin du contrat. Ainsi, la Côte d’Ivoire n’aura pas à s’endetter et à retomber, à nouveau, dans un cycle des pays pauvres très endettés (pays PPTE).
Avec la grande maitrise de son sujet que l’on sait de lui, il est évident que le Ministre Gaoussou TOURE ne manquera pas de convaincre les opérateurs européens à cet important rendez-vous parisien des 17 et 18 mai 2016, faisant de lui le meilleur élève du président Ouattara, dans cette action visant à mobiliser les ressources, en faveur du bien être des Ivoiriens.
C.K