Éliminé de la CAN 2025 de football, le Burundi a désormais le regard tourné vers les éliminatoires de la Coupe du Monde de football dont la phase finale se jouera en 2026. Avec son nouveau sélectionneur, Patrick Sangwa Mayana, nous avons engagé ce sujet mais également celui des éliminatoires de la CAN. Il a déclaré n’avoir pas peur de la sélection ivoirienne.
Patrick Sangwa Mayani a été nommé à la tête de la sélection des Hirondelles du Burundi en octobre 2024 à la suite du match de la 4è journée des éliminatoires de la CAN 2024. Il a remplacé à ce poste, son compatriote Etienne Ndayiragije (2023-2024). Son défi reste la qualification pour le Mondial 2026 avec cette équipe classée 3è (7 points) après 4 journées. Son prédécesseur a obtenu deux victoires, un nul et une défaite pour 8 buts inscrits et 6 autres encaissés ce qui donne un goal différentiel de +2. afrikipresse.fr l’a rencontré au terme de la 5è journée des éliminatoires de la CAN 2025 où son équipe a été tenue en échec (0-0) par celle du Malawi au stade Félix Houphouët-Boigny à Abidjan le jeudi 14 novembre 2024 pour son première match.
- Afrikipresse : À quel moment avez senti que la qualification pour la CAN était perdue pour votre équipe ?
Patrick Sangwa Mayani : C’est déjà depuis le deuxième match contre le Burkina que nous avons consommé l’élimination a 200%. Après ce match, nous n’avons aucune chance de qualification.
- Afrikipresse : Aujourd’hui n’est-ce pas un héritage lourd que vous êtes en train d’assumer ?
Non pas du tout, je n’assume pas l’élimination de l’equipe. Je vais plutôt assumer le bilan de mon travail, de mes résultats donc du futur que je prépare et dès ce match contre la Namibie soldé par un nul malgré la température, la fatigue et la charge de travail que nous avons subies. L’essentiel pour moi c’est le futur.
- Justement le futur, ce sont les éliminatoires du Mondial 2026 où le Burundi est logé dans le groupe F en compagnie de cinq autres pays dont la Côte d’Ivoire. Comment voyez-vous cette épreuve ?
Je n’ai pas de sentiment particulier parce que pour moi, tout passe par l’organisation. Si à la base, il y a une bonne organisation défensive comme celle contre le Malawi et si nous restons sur cette lancée et profiter de quelques occasions, cela arrivera par passer. Je le répète, la base, c’est l’organisation et je n’ai pas peur. J’ai le match de la 6è journée contre le Sénégal et après préparer ceux des éliminatoires du Mondial 2026 qui reprennent en mars 2025. A ce niveau, je serai avec un groupe qui sera au courant de ma manière de voir le football.
- Dans ce groupe, il y a surtout la Côte d’Ivoire et le Gabon considérés comme les grands favoris.
Oui, il y a ces deux gros bonnets. Nous allons recevoir d’abord la Côte d’Ivoire et les Seychelles par la suite. J’ai confiance et si nous arrivons à faire un bon résultat devant la Côte d’Ivoire je pense que nous ferons quelque chose de bon. J’ai confiance. J’étais ici lors de la CAN 2023 et le football nous a appris qu’il n’y a plus de petites équipes en Afrique. Donc il suffit d’être organisé et de bien se préparer pour avoir de très bons résultats.
- Comment avez-vous trouvé les installations sportives qui vous ont accueillis pour votre match ?
Je suis souvent en Côte d’Ivoire dans le cadre familial et j’y étais lors de la CAN 2023 où j’ai rencontré de nombreux joueurs qui ont parlé de la bonne qualité des pelouses des stades. Je l’ai constaté cette fois à l’occasion de notre match contre le Malawi et j’avoue que la pelouse du stade FélixHouphouët-Boigny est extraordinaire.
Entretien réalisé par Adou Mel
