Le président sénégalais Macky Sall a présidé, le samedi 16 juillet 2016, à Kigali, dans la salle de conférence du Centre des médias du 27ème Sommet de l’Union africaine (Ua), les travaux de la 35èmesession du comité d’orientation des chefs d’Etats et de gouvernement (Hsgoc) du Nepad.
Il a rendu un vibrant hommage à son hôte, le chef d’Etat rwandais pour sa politique dans le domaine des Tics : «Nous devons nous féliciter de l’achèvement, sous la clairvoyance du président Kagané, du projet de fibre optique à large bande reliant les cinq capitales des États membres de la communauté de l’est».
Il a ajouté qu’avec une volonté politique très forte, il est possible de réduire les contraintes liées à la réalisation des projets Pida (Programme es infrastructure et de développement en Afrique).
Concernant l’aspect agricole, le président sénégalais a indiqué que l’agriculture africaine est devenue un important levier de transformation économique, à la faveur de la Déclaration de Malabo.
Au sujet du développement durable, Macky Sall a déclaré que le continent exprime sa volonté de passer d’un agent focalise dans la stabilisation des services sociaux, à des objectifs de transformation économique structurelle en vue d’un développement inclusif et axé sur l’être humain.
Dans cette perspective, a poursuivi le N°1 sénégalais, «nous devons orienter nos cadres de politique vers le développement de nouveaux moteurs de croissance qui favorisent l’industrialisation et l’amélioration de note capacité de production ».
L’orateur a ensuite félicité l’agence du Nepad pour l’inscription de cette question à la table ronde des débats de haut niveau.
«L’Afrique dispose déjà du potentiel pour stimuler la production industrielle à travers la jeunesse de sa population, l’importance de ses productions agricoles et animales et l’existence de ressources minières variées »,a-t-il mentionné.
Il faut, a-t-il poursuivi «valoriser ces atouts par un investissement dans les ressources humaines, par le développement des compétences dans la science et la technologie».
La question de l’industrialisation aujourd’hui inscrite dans l’agenda international, notamment par la présidence chinoise du G20 a aussi été abordée : «Saisissons cette opportunité du regain de la communauté internationale à l’endroit de l’Afrique, pour bâtir avec les grandes économies du monde des partenariats mutuellement bénéfiques»
Claude Dassé, à Kigali