Le réalisateur marocain, Hicham Ayouch est monté sur la plus haute marche de la 24e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision d’Ouagadougou (Fespaco), en remportant le samedi 7 février 2015 à la clôture du festival, l’Etalon d’or de Yennenga, avec son film « Fièvres ».
Les Dieux du cinéma ont propulsé le long métrage « Fièvres » du réalisateur et journaliste marocain, Hicham Ayouch au sommet de la 24e édition du Fespaco. Ainsi en a décidé le jury, présidé par le cinéaste ghanéen, Kwah Ansah, qui a trouvé beaucoup de qualités en cette œuvre cinématographique traitant de l’histoire de Benjamin, un gamin de 13 ans impulsif et insolent. Un adolescent, qui du reste, cause beaucoup de misères et de soucis à son père Karim dans le film. Ayant séduit le jury avec son film, Hicham Ayouch, a reçu le trophée des mains du président de la Transition au Burkina, Michel Kafando, à la cérémonie de clôture, samedi 7 février 2015 à Ouagadougou. Le lauréat de l’Etalon d’or s’est vu également remettre une somme de 20 millions de francs CFA, pour poursuivre son art. « Je suis Africain et fier de l’être car nous sommes un continent beau, un continent noble, un continent riche, nous sommes la mère de toutes les terres, nous sommes l’essence du monde », a soutenu M.Ayouch . Il a ajouté un brin émotif: « Je suis Africain, je suis fier l’être. Je n’ai pas besoin d’aide, je n’ai pas besoin de coopération. Je n’ai pas besoin de la coopération de personne. J’ai juste besoin qu’on cesse d’exploiter mon continent et de faire couler des rivières de sang ». Un discours plutôt panafricaniste qui n’est pas passé inaperçu. Avec ce sacre, Hicham Ayouch, frère cadet de Nabil Ayouch, lui-même lauréat de l’Etalon d’or 2001, a ravi la vedette au film au sept Césars, « Timbuktu », du réalisateur mauritanien Abderrahmane Sissako. « Fievres » est le trosième long metrage d’Hicham Ayouch, après « Arêtes du cœur » et « Fissures ».
Eric DELAPLUME